Quatre mois après les avoir vus sur scène lors du Night of the Prog, il était quand même temps pour moi de m’intéresser de plus près à la musique des Italiens de Gran Turismo Veloce. C’est chose faite avec leur dernier album en date, Di carne, di anima.
Contacté par les Luxembourgeois de Light Damage, me voici à chroniquer leur premier album (également nommé Light Damage) et à faire une coche dans ma grille de prog-bingo à « Luxembourg ».
C’est plus la curiosité qu’un réel intérêt musical qui m’a poussé à acheter Chimera’s Tale, des Français de Juke, curiosité attisée par la chronique de Neoprog qui promettait du psychédélique floydien. La promesse est tenue: on est tout à fait dans la ligne d’un rétro-progressif à la Pink Floyd, avec des grandes plages instrumentales planantes et des parties chantées qui évoquent sérieusement le Roger Waters des seventies.
En écoutant Walking on a Flashlight Beam, le nouvel album de Lunatic Soul, j’ai l’impression que Mariusz Duda – c’est son projet solo – est un de ces génies créatifs qui, même si on ne lui laissait qu’une guimbarde, un kazoo, un orgue Bontempi et un enregistreur deux pistes, serait capable de nous sortir l’album de l’année.
Vous l’aurez deviné à la pochette évanescente rappelant 65daysofstatic, au mépris des règles communément admises en matière de typographie et à la musique instrumentale planante, mais sans originalité: Maybeshewill est un groupe anglais de post-rock dont le dernier album, Fair Youth, tourne dans ma liste de lecture depuis quelques temps sans que je n’aie vraiment envie de l’en retirer.
Soup, ça n’en est pas. Voilà, comme ça c’est fait; on peut se concentrer sur l’essentiel, c’est-à-dire The Beauty of Our Youth, un remarquable album de pop-prog venu tout droit de Norvège (avec un crochet par Neoprog, qui m’a encore fait découvrir là un truc exceptionnel).
The Great Divide, titre du nouvel album d’Enchant, pourrait aussi bien illustrer les onze années qui séparent ce nouvel album studio du précédent, mais aussi la différence entre mes attentes, vis-à-vis de ce qui fut un des groupes-phares de la scène néo-prog US, et le résultat final.
L’absurde d’un titre tel que Projective Instruments pour un groupe nommé Not Otherwise Specified nous prouve que, même contemporain, le rock progressif reste du rock progressif. Ce qui n’empêche pas ce groupe américain de nous pondre ici un très bon album, pas particulièrement original, mais très groovy.
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