Le quinzième tome de la collection de bande dessinée uchronique Jour J, intitulé La Secte de Nazareth pose une question intéressante et controversée: que se serait-il passé si Ponce-Pilate avait décidé de gracier Jésus? Le défaut est qu’à mon avis, la réponse n’est pas à la hauteur de la question.
Je commence à devenir prévisible. L’âge, sans doute. Toujours est-il que c’est sur la suggestion de Benoît Felten (hébergé sur le site des Hu-Mu) que j’ai découvert Les Incidents de la Nuit, de David B., une bande dessinée onirique qui se déroule dans un Paris que n’aurait pas renié Jacques Yonnet.
Je n’aurais sans doute jamais acheté ce Petit manuel de survie à l’intention d’un socialiste dans un dîner avec des gens de gauche, signé Bruno Gaccio, si son camarade de parti Frédric Toutain (du blog Un jour une idée) n’en avait pas fait récemment l’article.
Ariel Blum est un créateur de jeux vidéos. Entendez par là qu’il travaille pour une firme brésilienne qui publie un jeu à base de poneys et de princesses pour un public de petites filles. Entendez par là qu’il déteste son boulot. C’est alors que les extra-terrestres débarquent et que commence Constellation Games, roman déjanté de Leonard Richardson.
Je ne voudrais pas faire mon Vieukon, mais de mon temps, les Français – les Gilles Thomas/Julia Verlanger, P.J. Herault et autres G. Morris – savaient y faire en matière de post-apo. Le genre est un peu tombé de mode avec la fin de la Guerre froide, mais Les étoiles s’en balancent, de Laurent Whale, renoue avec cette tradition de fort belle manière.
Dans la série des suites casse-gueule, Homeland, de Cory Doctorow, est la suite de l’excellent Little Brother, un roman jeune adulte dans une Amérique contemporaine douloureusement similaire à notre époque, mais où un attentat terroriste a précipité la ville de San Francisco dans un état de surveillance presque totale.
L’Onde Septimus, nouvel album de la mythique bande dessinée « ligne claire » Blake et Mortimer, tente de donner une suite à La Marque Jaune, un des albums les plus marquants de la série. Autant dire que c’était un pari risqué, pour ne pas dire casse-gueule.
Comme souvent avec Charlie-hebdo, le titre de cet hors-série À bas la pub! tient lieu de la profession de foi. Personnellement, je ne peux qu’approuver, même si au final j’ai un sérieux sentiment de trop peu, une fois terminée la lecture.
Qui, dans la jungle bolivienne, a tué Ernesto « Che » Guevara, un beau jour de 1967? Ce quatrième tome de la série de bande dessinée L’homme de l’année tente de répondre à cette question à travers un angle très intéressant: celle d’une légende à la hauteur de celle du révolutionnaire argentin.
Si vous avez lu mes billets sur Wunderwaffen, la série de bande dessinée uchronique qui part sur la postulat d’un sursaut allemand pendant la Seconde Guerre mondiale grâce à ses « armes secrètes », vous savez que je suis quelque peu réservé à son égard. Pourtant, ce quatrième tome marque un tournant que j’espère positif.
Quatrième tome en date de la série steampunk « Clockwork Century » de Cherie Priest (le dernier, Fiddlehead, vient de sortir), The Inexplicables nous ramène sur les lieux du premier roman, Boneshaker: Seattle, sa cité emmurée, son gaz mortel et ses zombies.
Dans un futur très proche, un savant disparaît, les plans d’une machine bizarre apparaissent sur Internet et, soudainement, une grande partie de l’humanité s’élance à la découverte de Terres parallèles, vierges ou peu s’en faut. Tel est le point de départ de The Long Earth, écrit par Stephen Baxter et Terry Pratchett.
Un jour, quelqu’un s’est dit « et si je racontais l’histoire d’un architecte de thermes dans la Rome antique qui voyage dans le Japon contemporain chaque fois qu’il tombe dans un bain public? » Ce quelqu’un, c’est la mangaka Mari Yamazaki, auteur de Thermæ Romæ.
Ce huitième volume des Notes de Boulet est un peu particulier, en ce qu’il ne reprend pas les bandes dessinées du blog, mais celles produites pendant les « 24 heures de la bande dessinée » à Angoulême, un défi impliquant de produire une BD entre 12 et 24 pages, sur un thème ou avec une contrainte données. En vingt-quatre heures, donc. Facile.
Je ne peux pas vraiment dire que je m’attendais à du rire et à de la bonne humeur en attaquant Pump Six and other stories, un recueil de nouvelles de Paolo Bacigalupi (auteur de The Windup Girl) glané dans le Humble Bundle. C’est heureux, parce que j’aurais été affreusement déçu et sérieusement déprimé – au lieu d’être juste déprimé.
C’est un bref article de « Oncle » Bernard Maris, dans Charlie-hebdo, qui m’a venu ce petit opuscule signé Éric Hazan et Kamo: Premières mesures révolutionnaires. Je suppose que ce n’est pas un hasard s’il a été publié par le même éditeur – La Fabrique – que L’insurrection qui vient: on sent comme une affinité de points de vue…
Je dirais bien qu’avec Ganymede, quatrième tome de la série steampunk Clockwork Century de Cherie Priest, je continue sur ma lancée, mais je les ai un peu lus dans le désordre. Ganymede fait donc suite à Dreadnought, encore que « suite » n’est pas le terme le plus approprié: le contexte est le même et certains personnages réapparaissent, mais ce tome peut très bien se lire indépendamment.
Tiens, je parlais récemment de ma tendance au moubourrage en matière de rock progressif, nouvel exemple avec Yes is the Answer (and other prog rock tales), une anthologie de textes sur (précisément) le rock progressif compilée par Mark Weingarten et Tyson Cornell. Encore plus fort: il s’agit d’auto-moubourrage, car je m’étais persuadé qu’il s’agissait de nouvelles de SF ou de fantastique sur ce thème.
C’est l’histoire de Mariolle, qui est un sacré gaillard, et de Gaillard, qui est un sacré mariolle. Ainsi pourrais-je résumer l’intrigue de ce troisième tome de la série L’homme de l’année, tome consacré à l’année 1815 et à celui qui proféra la fameuse injure à la bataille de Waterloo.
Depuis le temps (et, surtout, la « Trilogie Baroque« ), je devrais me méfier des bouquins de Neal Stephenson: son « petit » dernier, REAMDE, aligne plus de mille pages; il est presque aussi épais que large. À mon avis, c’est un bon quart, voire un tiers de trop.
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