Cet hors-série de Charlie-Hebdo, intitulé La laïcité, c’est par où?, date un peu, puisqu’il est sorti en septembre 2013 – avant donc À bas la pub!, que j’avais chroniqué précédemment. Je l’ai trouvé cependant plus pertinent que ce dernier, peut-être parce qu’en ces temps où les fous de Dieu battent le pavé pour faire régresser les droits acquis, il est plus d’actualité.
Les résolutions de début d’année, c’est un peu comme les promesses électorales: elles n’engagent que ceux qui y croient. Un an après mon second article sur l’impératif de légèreté que je m’étais imposé, force m’est de constater qu’une fois de plus, le bilan est mitigé.
Aujourd’hui, j’avais une autre idée de billet (qui viendra vendredi prochain), mais est apparu sur mon radar un article assez ancien, intitulé L’humour est une arme, publié sur le fort bien nommé blog L’égalistarisme c’est pas ce que vous croyez! (c’est vachement mieux).
Depuis quelques temps, au détour d’une discussion sur un autre forum uchroniques (celui de 1940, la France continue), je me suis mis à suivre le forum anglophone Alternate History, qui compte une belle brochette de cinglés de talents et, du coup, une impressionnante collection d’histoires alternatives.
Normal n’est plus la norme, la masse n’est plus si massive: tels sont les deux points saillants de We Are All Weird, court manifeste signé Seth Godin, qui observe notre société contemporaine (le livre est paru en 2011) sous l’angle du normal et du bizarre.
Je n’aurais sans doute jamais acheté ce Petit manuel de survie à l’intention d’un socialiste dans un dîner avec des gens de gauche, signé Bruno Gaccio, si son camarade de parti Frédric Toutain (du blog Un jour une idée) n’en avait pas fait récemment l’article.
Ça fait un moment que ça me démangeait: j’ai acheté un vélo à assistance électrique. OK, techniquement, nous avons acheté un vélo à assistance électrique, ma dame et moi, mais pour le moment, je suis le seul de nous deux assez taré pour l’utiliser par ce temps. Je pourrais gloser un moment sur le fait que je parviens à augmenter mon bilan carbone en achetant un vélo, mais l’idée est précisément qu’elle puisse baisser le sien (de bilan carbone) à la belle saison, en troquant sa voiture contre cet engin.
J’en parlais hier dans ma chronique sur The Hobbit: il y a des fans qui sont vraiment trop fans et ça commence doucement à m’énerver. Des pour qui l’Œuvre Originale, celle à majuscules, est une sorte de dogme qu’il ne faut absolument pas toucher sous peine de blasphème, d’où fatwa.
À la lecture du dernier billet en date de Charles Stross, intitulé avec la subtilité coutumière de l’individu Why I want Bitcoin to die in a fire, je suis en train de réviser mon opinion plutôt positive sur cette monnaie.
J’avoue: c’est moi qui ai tué Internet. Oh, bien sûr, pas tout seul et pas volontairement, mais, objectivement, c’est ma responsabilité. La raison de cet aveu est à trouver dans un récent article de Slate, édition française, intitulé Notre Mai-68 numérique est devenu un grille-pain fasciste.
Ça commence à virer au comique de répétition, à part le côté comique: après s’être fait bouler sur ACTA, SOPA et quelques accords foireux du même genre via l’OMC ou l’OMPI, voilà-t-y pas que les Américains et leurs alliés/séides/protectorats essayent de faire passer le Trans-Pacific Partnership, un autre accord « commercial » secret et liberticide.
Le point de départ de cet article, c’est l’interview de Peter Sunde sur Wired, repris par Ars Technica, intitulé You can’t beat politics with technology, mais je pourrais également citer un article à la tonalité pessimiste de Reflets sur la surveillance qui souligne à peu près les mêmes points: le danger de laisser la politique aux politiciens.
Petite nouveauté sur Blog à part: voici un article invité, signé Thomas Munier. Personne ne vit du jeu de rôle. C’est une litanie que j’entends souvent. Le jeu de rôle ne serait pas rentable pour ses acteurs. Il existe pour autant quelques contre-exemples.
Comme beaucoup de gens de ma génération (c’est-à-dire dans une tranche d’âge de ±15 ans par rapport à moi) avec qui je discute, j’ai l’impression de plus en plus forte que les partis politiques ne s’adressent pas à moi. Ce qui explique peut-être pourquoi j’ai bêtement oublié de voter aux dernières élections cantonales…
J’avais à l’origine un autre billet prévu pour ce vendredi, mais l’article de Ploum Nous sommes tous d’extrême droite… a éveillé en moi une furieuse envie de réponse, dans la lignée de mon précédent diptyque sur l’homophobie et le sexisme.
Au hasard de mes pérégrinations libraires, j’ai acheté, à l’impulsion, le petit Manifeste pour une nouvelle presse (en) Suisse, de Fabio Lo Verso. L’auteur est également le fondateur du bimensuel suisse La Cité, un journal qui propose précisément un modèle original de publication et de financement; sans surprise, le Manifeste ici présent s’inspire de cette expérience.
Rick Falkvinge, ancien de The Pirate Bay et fondateur du premier Parti pirate, n’est pas exactement un tendre et un des derniers billets qu’il a publié sur son site, « How Shall The Artists Get Paid? » Isn’t A Question, It’s An Insult, va sans doute faire grincer plein de dents.
Dans un mois, ce sont les élections cantonales à Genève et, du coup, fleurissent les affiches politiques, notamment celles hideuses par la forme et par le fond du parti qu’un ami (pourtant pas du même bord politique que moi) qualifie de « mouvement si moyen genevois ».
S’il y a vingt-cinq ans, avec la chute du Mur de Berlin, il s’en était trouvé certains pour ressusciter le concept de la « Fin de l’Histoire« , je me demande si, aujourd’hui, on n’est pas en train d’assister au commencement de la fin du travail, tout au moins en tant que valeur sacrée de notre civilisation. Attention, râlaisons de gauchiste à suivre!
Sous ce titre faussement jovial se cache à la fois un hors-série de Charlie-hebdo consacré à la (mal)bouffe et ma contribution au challenge #Civblogger2013 organisé par le Lecteur de Lectures libres.
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