Sur une planète inhabitée au fin fond de la galaxie, un technicien débarque avec ses deux ados pour une réparation de routine. Mais dans ce premier tome d’Apogée, la routine va être brutalement interrompue par une invasion à grande échelle et la présence d’un mystérieux personnage qui dit s’appeler Marcus Valerius, centurion au service de Titus.
Apogée est en fait une « préquelle » à la série Renaissance, dont j’avais déjà parlé ici, et qui était annoncée dans le dernier tome du cycle. Elle se déroule plus de deux mille ans auparavant – ce qui explique (très partiellement) la présence du légionnaire romain.
Ici, les Ouröbörös, la grande menace qui poppe de nulle part à la fin de Renaissance, est présente dès le départ. C’est une civilisation industrielle, puissante, mais qui utilise les ressources planétaires sans modération, jusqu’à épuisement total – et au-delà. Raison pour laquelle elle est constamment à la recherche de nouvelles planètes et, dans cette série, entre en guerre frontale avec le Complexe, alliance de peuples extra-terrestres aux apparences et aux cultures très diverses.
Comme j’avais plutôt bien aimé Renaissance – à quelques bémols près – j’étais parti dans Apogée avec un à priori plutôt positif. Je ressors de la lecture de ce premier tome avec une impression toujours globalement positive, mais avec plus de bémols.



J’aime bien le contexte que nous proposent les auteurs – Fred Duval au scénario, Emem au dessin et Fred Blanchard au design. Je dirais cependant qu’il paraît un peu trop décalqué sur un modèle humain: les protagonistes humanoïdes souffrent un peu du syndrome Star Trek « humains avec couleur de peau bizarre et prothèses en latex ».
Il y a aussi quelques trous dans le scénario dont je commence à douter qu’ils soient comblés un jour. L’attaque des Ouröbörös sur la Terre apparaît toujours de nulle part et la présence de Marcus a également un côté artificiel qui me paraît bizarre. Après, il n’est pas impossible que les deux se rejoignent à un moment, mais pour le moment, je trouve l’affaire un peu bancale.
En conclusion – provisoire – je suis prêt à donner sa chance à Apogée, mais j’ai des réserves.
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