Je sais que je vous dois un live-report du concert de vendredi. Mais, en attendant et comme ça prend toujours un peu de temps, avec les photos à trier et les vidéos à monter, je vais vous parler de mon passage à Alterfictions le samedi. Oui, parfois j’ai des week-ends un peu chargés. Mon foie aussi. Ahem.

Alterfictions, c’est un festival littéraire, mais destiné aux auteurs suisses des « autres genres », ceux qui font froncer le sourcil des gens sérieux (polar, romance, fiction historique, fantasy, science-fiction et autres). Les gens sérieux sont souvent chiants.

Le festival est notamment organisé par des collègues du Gahelig, le Groupement des auteurs helvétiques de littérature de genre (disclaimer: j’en suis membre) tous les deux ans, au château d’Yverdon. Cette édition est la deuxième econvn date.

Y aller a été un peu plus compliqué que prévu. Certes, Yverdon n’est pas très loin de Genève, mais ce n’est pas tout près non plus (surtout qu’il n’y a plus de trains directs). Et, surtout, vendredi soir, j’étais à Martigny pour le concert sus-mentionné. Du coup, j’ai préféré prendre un hôtel sur place et faire un petit crochet à Alterfictions avant de rentrer vers mes pénates.

Je vous avoue que je ne suis pas resté très longtemps: juste pour prendre une bière (artisanale) et une excellente assiette fromage et charcuterie (on sait vivre), discuter avec les copines et copains, et aussi ramasser quelques bouquins.

Il y avait également un côté « nostalgique » à cette petite escapade: le château d’Yverdon a longtemps été un des hauts lieux de la culture rôliste, hébergeant la plus grande convention de Suisse romande à la fin des années 1980 et au début des années 1990.

D’ailleurs, Alterfictions se déroule en grande partie dans les mêmes salles médiévales, ce qui donne à l’événement un cachet certain: une salle pour les stands des éditeurs, une pour les auteurs, avec des îlots par genre, et une pour les conférences et tables rondes. Ainsi que les caves, pour la partie bar, qui sont encore plus roots.

Bref, c’était sympa. C’est assez typiquement le genre d’événement où j’aurais aimé être « de l’autre côté », celui des auteurs. Mais, pour cela, il faudrait que je recommence à écrire de façon un chouïa plus soutenue. On va dire que j’ai deux ans pour m’y remettre.

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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