Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il était temps que ça se finisse, mais disons que le fait que cette septième saison de Agents of SHIELD soit la dernière est plutôt une bonne chose.
Cette fois-ci, la fine équipe (plus ou moins au complet) se retrouve face à la menace des Chronicoms, des machines androïdes qui souhaitent récupérer la Terre pour en faire leur nouveau foyer – mais sans demander aux humains. Ce qui implique de détruire le SHIELD.
Comme tout le monde? Pas tout à fait: les Chronicoms ont une arme redoutable: une machine à voyager dans le passé. Du coup, les voilà partis pour détruire l’organisation avant même sa création. Et les agents les poursuivent, à bord du Zephyr One.
Si vous avez suivi mes chroniques, vous savez que je suis plutôt fan de cette série. Disons que, malgré tous ses défauts, je l’aime bien. Son plus gros défaut, à mon avis, est qu’elle n’a pas réussi à « coller » à l’univers cinématique Marvel (MCU pour les intimes). Ce qui est un peu embêtant, vu que c’était la promesse initiale.
À la place, Agents of SHIELD est devenu une sorte de A-Team, avec plus de technologie et des superpouvoirs. Ce qui n’est pas tragique, mais c’est un peu frustrant. Cela dit, j’ai toujours trouvé que sa force résidait plus dans les interactions entre les personnages (et un peu aussi le contexte semi-MCU) que dans les aventures proprement dites.
Dans cette saison, on sent que tout le monde s’est bien amusé avec le concept « le SHIELD à travers les âges ». L’habillage des titres de chaque épisode reflète les époques dans lesquelles l’action se déroule, depuis la Prohibition jusqu’aux années 1980. C’est aussi l’occasion de remettre en avant certains des personnages de la série – ou leurs parents – et des séries annexes, comme Agent Carter.
Par contre, cette dernière saison de Agents of SHIELD a deux défauts. D’abord, c’est du voyage dans le temps. Donc forcément c’est foireux. Ensuite, la fin est… OK, pas ratée, mais pas super-convaincante non plus. Qui plus est, elle se conclut avec un épilogue qui aurait mérité plus de développement ou plus de concision, mais qui en l’état n’est pas très satisfaisant.
Au final, ces sept saisons de Agents of SHIELD forment une série un peu bancale, un peu bâclée aussi – mais ce n’est pas forcément de sa faute. Elle aurait mérité une meilleure intégration dans le MCU, peut-être un poil plus de moyens et probablement une ou deux saisons en moins.
Le concept était cool, mais la réalisation n’a pas suivi. Il reste quand même pas mal de séquences et d’épisodes très sympas, servis par des acteurs à l’aise dans leurs rôles: Clark Gregg (Phil Caulson), Ming-Na Wen (Melinda May), Chloe Bennet (Daisy Johnson), Henry Simmons (Mack), Natalia Cordova-Buckley (Yo-Yo), Elizabeth Henstridge (Jemma Simmons), pour ne citer qu’eux.
Agents of SHIELD n’est peut-être pas la « gemme cachée » du MCU, mais c’est une série qui mérite qu’on s’y intéresse.
Bonus: la bande-annonce de la saison
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