Comme vous le savez, la fin d’année est toujours pour moi ce moment un peu stressant où je me dépêche de chroniquer tous les albums que j’ai un peu oublié. Mais, dans le cas de Howling Giant et de leur nouvel album, Crucible & Ruin, je vais utiliser le coupe-file.
Découvert via la chaîne Le Metal c’est Vital, Howling Giant est une formation originaire de Nashville, Tennessee – cité qui commence à s’imposer comme une métropole du prog. En effet, formée il y a une dizaine d’années, elle propose un croisement entre psychédélique lourd et rock progressif.
Troisième album du groupe, Crucible & Ruin dure un peu plus de trois quarts d’heure et propose dix pistes de taille plutôt conventionnelle. Si quatre d’entre elles dépassent les six minutes, les autres sont entre une et cinq minutes.
Si je devais décrire cet album en une phrase, je dirais qu’il est entre le stoner puissant de Mastodon et le proto-hard rock prog de Wytch Hazel (y compris la petite vibe med-fan). En détail, c’est un rock psychédélique puissant, avec deux guitares (la seconde est une addition récente au groupe) et avec des harmonies vocales très mélodiques.
Encore une fois, c’est le contraste qui me parle peut-être le plus sur cet album – avec l’énergie, franchement impressionnante. Un peu comme si un chœur angélique venait me passer dessus avec un rouleau compresseur. Et en plus, il fait avouer que Howling Giant a un flair particulièrement remarquable pour les mélodies accrocheuses et les riffs de guitares imparables.
Je ne vous fais pas l’article en détail: y’a rien à jeter dans Crucible & Ruin. Certes, ce n’est pas du prog de haut niveau, mais c’est ultra-énergique, ultra-mélodique et ultra-solide. C’est très efficace.
Ne m’en voulez donc pas si je fais une petite place sous le sapin pour Howling Giant et Crucible & Ruin, mais c’est assez typiquement le genre de trucs qui me parle. Et j’espère qu’il vous parlera aussi, parce que dans le style stoner / psychédélique / prog, il mérite qu’on s’y intéresse de près.
Bonus: la vidéo de « Hunter’s Mark »
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