À l’origine, je n’avais pas l’intention d’écouter le nouvel album de Vanden Plas, pour des raisons que j’expliquerai plus loin. Et puis Achille, de Metal Hunter, l’a placé en album de l’année 2024 et je me suis dit que je me devais de donner une chance à The Empyrean Equation of the Long Lost Things.

Vanden Plas est un groupe allemand qui, depuis près de quarante ans, propose une musique entre metal progressif et power-metal symphonique. Il est surtout connu (et reconnu) par la voix de son charismatique frontman, Andy Kunz.

The Empyrean Equation of the Long Lost Things est le onzième album plein format du groupe. Il dure environ cinquante-cinq minutes mais, comme c’est du prog, il ne compte que six pistes: deux de six minutes, deux de huit et deux epics de dix et quinze minutes.

La musique de Vanden Plas, c’est un croisement entre power-metal, metal symphonique et metal progressif. Et ce depuis très longtemps: j’ai découvert le groupe avec Beyond Daylight et, plus particulièrement, l’excellent morceau « Scarlet Flowers Fields ».

Le souci, c’est qu’en écoutant ce nouvel opus, j’ai un peu l’impression de réécouter ce morceau. Ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose, parce qu’il est vraiment très bon, mais j’ai aussi l’impression que ça me fait le coup à chaque album.

Alors, soit, au fil des années (et des décennies), Vanden Plas a affiné sa formule. Les parties épiques sont de plus en plus musclées, la production est solide comme jamais. Mais j’ai l’impression que Vanden Plas continue à faire du Vanden Plas; avec talent, certes, mais sans beaucoup de variations.

Sur The Empyrean Equation of the Long Lost Things, on a donc la recette habituelle: des compositions symphoniques, puissantes et des constructions qui, si elles ne sont pas hyper-tarabiscotées, forment un tout sur la presque-heure que dure l’album. Tout est solide, Andy Kunz et sa troupe sont au top.

Mais malgré tout, non, The Empyrean Equation of the Long Lost Things ne viendra pas chambouler à postériori mon top de l’année 2024. C’est un album très chouette à écouter, mais je trouve un peu dommage que Vanden Plas reste ici dans sa zone de confort.

Bonus: la vidéo de « My Icarian Flight »

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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