Après avoir mis fin au règne du superméchant The Terror, Arthur et The Tick vont pouvoir reprendre leur routine de superhéros. Enfin, aspirant superhéros dans le cas d’Arthur. Mais ce serait mal connaître le scénariste de The Tick, une des séries superhéroïques les plus barrées du moment.
« Barrée », comme dans « on prend les codes des comics des années 1960 et de la série télé Batman, celle avec Adam West, et on transpose tout ça à l’époque contemporaine ». Qui a dit « décalage »?
Le cœur de la série, c’est l’improbable duo entre The Tick, colosse indestructible au costume bleu électrique, et Arthur, expert-comptable dont le super-pouvoir consiste seulement en une tenue de haute technologie qu’il ne maîtrise pas très bien.
Dans cette saison, ils vont se retrouver à postuler à AEGIS, l’organisation gouvernementale qui régit les superhéros, affronter des nouveaux adversaires fourbes, voir apparaître de nouveaux héros, gérer les crises existentielles du Superman local et nourrir une famille de bébés homards.
Ajoutez à cela une panoplie de seconds rôles bien secoués, comme Overkill et son acolyte Dangerboat, Dot, la sœur d’Arthur qui se découvre aussi des pouvoirs, Walter, le beau-père qui n’est pas aussi inoffensif qu’il en a l’air, où Miss Lint, superméchante en quête de rédemption (ou pas).
Cette deuxième saison de The Tick part un peu plus dans tous les sens que la première, mais le traitement de tous les clichés de superhéros vaut largement qu’on lui consacre les huit fois vingt-cinq minutes nécessaires à son visionnage. C’est très drôle, avec pas mal de petits détails très bien vus.
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