Au début des années 1940, alors que la guerre fait rage en Europe (et ailleurs), les États-Unis commencent à s’intéresser à l’utilisation militaire de l’atome. Parmi eux, un chimiste, Karl Cohen, parvient à convaincre le général Leslie Groves, coordinateur du projet, de privilégier une méthode permettant d’avoir une bombe rapidement. C’est le point de départ du roman uchronique The Berlin Project, de Gregory Benford.
Été 1945: les scientifiques du Projet Manhattan, cloîtrés dans un bled perdu au fin fond de l’Arizona, travaillent d’arrache-pied à la réalisation du « gadget », la bombe atomique. Mais Robert Oppenheimer a des doutes et ces doutes vont l’amener à croiser la route de Jack Kerouac. Ainsi commencent Sur la Route de Los Alamos et Opération Downfall, trente-deuxième et trente-troisième tomes de la série uchronique Jour J.
Ces derniers temps, la série de bande dessinée uchronique Jour J a décidé de jouer la carte des épisodes. Après le triptyque Omega, cette nouvelle série, également en trois parties, s’intitule Le Prince des Ténèbres. Son premier tome annonce la couleur: les fêtes de la nouvelle année 2005 à New York avec, bien visibles, les tours jumelles du World Trade Center.
Il est rare que je vous parle de magazines et si ce hors-série de Guerres & Histoire intitulé Et si… ça s’était passé autrement? a attiré mon attention, c’est parce que c’est un titre « grand public » (une des revues du groupe Science & Vie) qui parle d’uchronie.
L’utopie – pas l’uchronie ni la dystopie – est un genre peu à la mode. Ça peut se comprendre: ne dit-on pas que les gens heureux n’ont pas d’histoire? En tant qu’historien, j’aurais tendance à ricaner et, en tant qu’auteur, un peu aussi. Et ce petit recueil de nouvelles intitulé Un tremplin pour l’utopie est là pour me donner tort.
Jack Wolfgang est un critique littéraire renommé, dont les articles paraissent dans le Times et le New Yorker. Le voici dans un bar, occupé à séduire fille d’un magnat de l’agro-alimentaire, dans le cadre de son autre travail: agent de la CIA. Ah, et Jack Wolfgang est un loup.
En l’an 48 avant notre ère, Brutus vient rendre visite à son père adoptif, l’ancien général Caius Julius Caesar, devenu aveugle après avoir reconquis la Sicile contre les esclaves en fuite de Spartacus. La visite n’a rien d’anecdotique: les armées de Cléopâtre marchent sur Rome. Faisant suite de La République des Esclaves, L’Aigle et le Cobra est le vingt-huitième tome de la collection Jour J qui traite d’uchronies en bande dessinées.
Quand on parle de Howard Philip Lovecraft, je m’attire toujours des regards noirs de la part de certains de mes collègues rôlistes quand je dis que je n’aime pas ses écrits – et j’ai du mal aussi avec le bonhomme, d’ailleurs. Du coup, qu’est-ce qui m’a poussé à acheter ce H.P.L., de Roland C. Wagner?
Iskander était un janissaire, un esclave-soldat au service des Turcs, jusqu’à ce qu’il s’évade, en compagnie d’un prince valache, un certain Vlad. C’est le point de départ des Ombres de Constantinople, le dernier tome en date de la série uchronique Jour J, avec toujours Jean-Pierre Pécau à la manœuvre.
Tout commence par le massacre d’enfants dans un petit village en Suède, la nuit de Walpurgis. Martin Gudesønn, capitaine de la police de Stockholm, enquête et ne tarde pas à se rendre compte que certaines personnes au sommet de l’État pourraient être derrière ce massacre et que, comme il y a un survivant, elles pourraient bien ne pas s’arrêter là.
Ils étaient quatre. Quatre héros à se dresser, lorsque Peter Pan et ses séides du Pays de Nulle Part ont envahi la Terre depuis Kensington Gardens, en 1898. Lord Kraven, Lord Africa, English Bob et le Maître des Détectives formaient La Ligue des Héros et c’est leur histoire que nous narre Xavier Mauméjean.
Cette Ballade des Pendus, vingt-sixième tome de la série de bande dessinée uchronique Jour J, plonge le lecteur dans un Moyen-Âge plus sombre et violent que jamais. Et aussi dans quelques abîmes de perplexité, pour peu qu’il soit un chouïa historien.
Quel point commun peut-il y avoir entre une chronique médiévale, H.G. Wells, l’explosion de Toungouska et Verdun? C’est l’énigme à laquelle est confronté le professeur Challenger et les protagonistes de ce premier tome de La Grande Guerre des mondes. Indice:… Continue Reading →
Je crois avoir déjà mentionné une fois ou trouze mille que je ne suis vraiment pas un fan des vampires. Pourtant, je me suis lancé dans la lecture de Anno Dracula, de Kim Newman, après avoir lu son Moriarty. J’avoue… Continue Reading →
Juin 1940: après l’arrestation du Maréchal Pétain, Paul Reynaud – et son ministre de la guerre, un certain Charles de Gaulle – décident de déménager tout ce qui peut l’être, détruire le reste et continuer la guerre depuis l’Afrique du Nord. Ce deuxième tome de Et si la France avait continué la guerre?, intitulé « Le Sursaut« , entre dans le vif de l’uchronie.
Foin des séries kilométriques, avec USA über alles, Jean-Pierre Pécau a le bon goût de signer un triptyque uchronique dont le troisième et dernier tome, sous-titré « L’Ombre rouge », vient donc de sortir ces jours.
Stupor Mundi, vingt-quatrième tome de la série uchronique Jour J et suite du vingt-deuxième, L’Empire des Steppes, reprend les choses là où elles étaient restées. À Karakorum, l’ambassade chrétienne auprès du Grand Khan ne se passe pas très bien: Guillaume, le moine franciscain, et son maître Matteo, sont esclaves des Mongols et ils voient arriver Renaud, le frère de Guillaume et Aleksander, le mercenaire.
Pour ce vingt-troisième tome – eh oui, déjà! – la série uchronique Jour J nous offre une balade loin de ses habituels rivages franco-américains: La République des Esclaves traite en effet de la rébellion de Spartacus, en 71 avant notre ère et imagine le destin de son armée d’esclaves qui réussit à s’embarquer pour la Sicile et y fonder une république indépendante.
Quand j’ai dis faire du rattrapage sur l’œuvre de Roland C. Wagner, je le fais jusqu’au bout (oui, je sais qu’il m’en reste encore plein à lire, à commencer par les Futurs mystères de Paris)! Acheté en même temps que Rêves de Gloire, Le train de la réalité de Roland C. Wagner est un complément à ce dernier composé de plusieurs textes de longueur variable, entre deux et une vingtaine de pages.
Depuis le temps qu’on m’en parle, j’ai fini par lire Rêves de Gloire, le roman de Roland C. Wagner que beaucoup considèrent comme son « Grand-œuvre ». Il est vrai qu’avec ses huit cents pages en version poche, le bouquin se pose un peu là! Paru en 2011, c’est aussi, hélas, son dernier roman.
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