Y’a pas: j’adore Planetary. Le concept de base de la série, à savoir l’exploration d’un passé légendaire et l’incorporation de ces mystères dans une trame contemporaine, appuie sur un peu tous mes boutons favoris, du Matin des Magiciens à Suppressed Transmission en passant par Le Grand Jeu ou La Brigade chimérique. C’est pourquoi, à la suite de mon billet précédent, je reviens sur l’univers et, surtout, sur l’approche de cette série dans le cadre d’un jeu de rôle.
Mais quel jeu de rôle en particulier? En fait, un peu tous: il suffit pour cela que l’univers de jeu ait une histoire assez riche et, si possible, pourvue en figures légendaires. On pourrait, par exemple, tout à fait imaginer de jouer des archéologues dans le monde de Nightprowler – un med-fan urbain qui évolue vers un XVIIe siècle – ou dans l’univers “pirates et mousquetaires” de 7th Seas, qui s’apercevraient que leur passé correspond plus ou moins à ce que décrit Tolkien dans Le Seigneur des Anneaux.
C’est d’ailleurs ce que j’ai fait avec la campagne “Devoir de mémoire” de Tigres Volants: les personnages y découvrent les clés d’un passé semi-légendaire. Et dangereux. Car c’est aussi un des thèmes de ce genre d’exercice: ces légendes sont souvent la source de grands pouvoirs – technologie ancienne, magie oubliée, artefacts divins, etc. – mais également de grands dangers. De tels secrets ont des gardiens, quand ils ne sont pas dangereux par eux-mêmes.