Lupanar: premier jet

Attention, ce titre comporte une blague eyldarin!

Mis à part ça, ce que cela signifie, c’est que j’estime avoir bouclé une première esquisse de la “Campagne Lupanar” (dont le titre de travail plus officiel est “Le secret du Domaine des trois sources”). C’est plutôt une bonne nouvelle: je sais où je veux aller et à peu près comment y arriver.

Comme on est dans Tigres Volants et qu’il n’y a jamais de bonne nouvelle sans mauvaise nouvelle, ce n’est pas encore terminé, loin de là.

Une des choses dont je me suis aperçu récemment, en rajoutant aux différents épisodes de la campagne un résumé des scènes et des enjeux (selon la méthode du bon docteur Grümph), c’est qu’autant sur certains épisodes, cela s’écrit tout seul, autant d’autres sont plus difficiles à expliquer, principalement parce qu’ils ne sont pas orientés “action” et dépendent énormément des interactions sociales entre les personnages et les PNJ.

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Structurer un scénario

En ce moment, comme vous avez sans doute dû vous en rendre compte (vu que c’est grosso modo l’objet d’un billet sur trois, ces temps), je suis en plein dans la rédaction de la Campagne Lupanar. Enfin, à tout le moins d’un premier jet d’icelle, parce qu’après ça, il va falloir faire un sérieux travail de mise en forme.

J’avais déjà mentionné la partie contexte de cette campagne, qui va avoir sans doute droit à sa section à elle, ainsi que les conseils aux meneurs. Cela dit, ça ne fait pas une campagne: il manque le cœur, les scénarios eux-mêmes.

Pour cette partie, je pense m’inspirer d’une discussion tenue sur le forum Antonio Bay (une fois encore) au sujet de l’écriture de scénarios. Pas besoin de lire toutes les pages du bouzin: suivez le propos initial du Grümph et tout est dit! En substance: résumer le scénario en scènes clés, si nécessaire regroupées en actes, poser les enjeux globaux, saupoudrez d’objectifs clairs et faites tenir le tout en une page. Vus pouvez en voir un exemple sur le Terrier du sieur Grümph, sous la forme d’un scénario Rêve de Dragon Cinquième Âge (une de ses productions maison) intitulé “Grenade thermale” [corrigé].

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Jouer pulp

Visiblement, je ne suis pas le seul à essayer de faire du jeu de rôle dans un style “pulp” et d’avoir du mal à y arriver. Le Grümph, auteur aux éditions John Doe du système dK et de Mantel d’Acier, entre autres, se pose lui aussi des questions sur le style et l’ambiance.

Il met particulièrement le doigt sur deux problèmes majeurs: le rythme et l’information. Un des éléments du pulp, c’est de privilégier l’action, souvent au détriment du scénario, de la vraisemblance et des lois de la physique. Casser le rythme, c’est casser l’ambiance, mais, dans la pratique courante du jeu de rôle, c’est difficile de ne pas avoir des cassures.

L’information est un problème annexe, surtout si on a tendance à jouer avec des éléments historiques (au sens large du terme: cela peut concerner une histoire imaginaire). Il y a des infos que les personnages ont besoin d’avoir, mais il est parfois nécessaire de développer d’autres éléments avant d’y arriver. Du coup, l’infodump moyen peut durer – et casser le rythme.

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Objectif Jeu 2007

Or donc, je me suis fait un ch’ti week-end à Paris pour aller faire mon intéressant à la convention Objectif Jeu 2007. Je dois avouer que ça faisait longtemps que je ne m’étais pas autant amusé en conv’, surtout à Paris (où j’ai tendance à plutôt aller dans des gros salons fort vendeurs, certes, mais un peu chiants).

L’événement avait lieu au Patronage laïque du XVe arrondissement, qui a le défaut de se trouver dans un coin plutôt paumé et l’avantage d’être très bien aménagé pour accueillir des rôlistes, malgré son petit côté squat à peine assumé. L’aspect intéressant de la conv’ était la présence de pas mal de “noms” du jeu de rôle francophone: les éditions John Doe (Grümph en tête), le studio Deadcrows, le studio ForgeSonges (en force!), plus des wargamers, des joueurs de Go, quelques assos parisiennes et plein de joueurs!

On a également eu droit à la visite d’Olivier Caïra (insérez ici jeu de mot stupide), l’auteur de Jeux de rôle: les forges de la fiction, qui a animé un table ronde sur le sujet. Enfin bon, la table était rectangulaire et, en fait d’animer, le pauvre s’est fait passablement flooder par les grandes gueules qui étaient présentes (dont moi, même si je n’ai pas compris tous les mots).

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