City Hall, tomes 2 et 3

Il m’a fallu un petit moment avant de me relancer sur la suite et fin de City Hall, ce manga français steampunk-délire mettant en scène Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amelia Earhart face à un génie criminel masqué, ce dans un monde où le papier est une arme de destruction massive et bannie en tant que telle depuis deux siècles.

Je ne saurais trop dire ce qui m’a retenu: probablement un problème de format, car je ne suis pas vraiment un fan du manga en tant que média. Et, à vrai dire, la lecture s’est avérée beaucoup moins simple que prévu: à 160 pages le volume, c’est vraiment très dense, avec certaines pages presque aussi chargées que dans une bande dessinée européenne.

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City Hall

Londres, juin 1902: un officiel est brutalement assassiné chez lui, semble-t-il par une créature de dix mètres de haut qui a ensuite disparu sans laisser de traces, autre qu’une simple feuille de papier. Simple? Pas vraiment: dans le monde de City Hall, le papier est une arme puissante et interdite, avec laquelle les auteurs talentueux peuvent donner vie à leurs créations.

City Hall a l’apparence d’un manga, mais il est l’œuvre de Rémi Guerin (scénario) et Guillaume Lapeyre. On a donc droit à un sens de lecture traditionnel, mais pour une aventure qui aurait très bien pu être japonaise.

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Univerne tome 1: Paname

Paris, 1900: ses gratte-ciels, ses dirigeables, ses machines à vapeur – fruits du pillage d’Univerne, l’île utopique créée par l’inventeur visionnaire Jules Verne et détruite par les grandes puissances. Juliette, journaliste féministe et suffragette, part rendre visite à l’épouse de l’inventeur détenue à la prison de la Santé, puis part visiter l’Exposition internationale, sans se rendre compte qu’elle est surveillée par de fort étranges personnages.

Une uchronie, de la technologie steampunk, Jules Verne en toile de fond: visiblement, cette bande dessinée scénarisée par Jean-David Morvan aurait tout pour me plaire et je dois dire que, dans l’ensemble, ce premier tome est plutôt sympathique. Le personnage de la journaliste féministe très garçonne, qui drague éhontément un de ses collègues et se retrouve contre son gré au cœur qui implique les survivants d’Univerne, est amusante.

Deux choses principales me gênent dans ce premier tome: d’une part, le fait que ça semble surtout être un épisode de présentation, qui sert à mettre les choses en place et qui fait beaucoup de présentation, pas mal d’infodump mais, somme toute pas grand-chose en guise d’action.

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