Dans la famille « convention de jeu de rôles à perpette », je voudrais RPGers. J’en avais beaucoup entendu parler, comme une des conventions françaises à ne pas rater, mais en y regardant de plus près, les étoiles étaient moyennement propices, principalement pour cause d’éloignement.
Grâce à Roboduck, j’ai pu tester Microscope, un OVNI rôlistique que son auteur qualifie de « jeu de rôles fractal » et qui permet de recréer une Histoire, de celle qui a des majuscules et qui se déroule sur des dizaines d’années. Voire plus, si affinités.
En arrivant à cette édition de la Fête du Jeu, au CERM de Martigny, je me suis soudainement rappelé que je n’étais plus venu à cette convention depuis qu’elle avait eu lieu à Saxon. En d’autres termes, il y a trois ans. Le changement de lieu, justifié par une taille d’événement qui dépassait les capacités de l’ancien casino, s’était accompagné d’horaires qui s’était avérés incompatibles avec mon emploi du temps.
Imaginez un salon dans lequel se retrouvent les otakus, les fondus du med-fan, les fans de superhéros, les distingués amateurs de steampunk, les auteurs, les joueurs, les cosplayeurs, les amateurs d’informatique et les créateurs de tous poils: c’est Geekopolis. Et c’est bien, mais c’est quand même un peu fatiguant.
Récemment, je suis tombé sur un lien vers un article du blog de Paizo, éditeur de la gamme de jeu de rôle Pathfinder, qui parlait d’un projet d’utilisation du jeu de rôle pour l’éducation de jeunes en Ouganda: le Projet Butterfly.
Voici le texte de mon intervention lors de l’Atelier de création de jeux de rôles, organisé par Oliver Vulliamy, collègue coopérateur de 2 dés sans faces, lors de la dernière convention Orc’idée. C’est à peu près reconstitué d’après des notes écrites à l’arrache, quelque peu augmenté de choses dites et discutées et remis dans un ordre presque cohérent.
Après sa parenthèse automnale à La Tour-de-Peilz en 2014, Orc’idée, la grande convention de jeux de Suisse romande, retrouve cette année sa période fétiche et ses locaux emblématiques de l’EPFL.
Les conventions se suivent et ne se ressemblent pas. Après le gigantesque FIJ et l’impressionnante Ludesco, c’est à un évènement plus intimiste que je me suis rendu ce samedi: la convention de La Horde, sise à la Salle communale du Grand-Lancy – ce qui lui donne l’avantage d’être une convention où je peux me rendre à pieds.
Y’a pas à dire, les conventions, c’est tout de suite plus sympa quand on n’est pas malade, surtout quand on parle de Ludesco, le grand rendez-vous ludique de La Chaux-de-Fonds: lors de la dernière édition de cette convention, j’avais un méchant état grippal qui m’avait sérieusement pourri l’expérience.
Quand on est joueur, un des premiers signes du printemps, c’est quand on va à Cannes pour le Festival international des jeux. Cet immense salon, sis au mythique Palais des Festivals, est devenu au fil des ans un des rendez-vous incontournables du monde ludique.
Blogueur rôliste un peu fou dans sa tête sur Du bruit derrière le paravent, le sieur Pogo (Greg pour les dames) a décidé de nous raconter Les Gardiens de la Galaxie façon partie de Star Wars RPG – et ça fait un peu « Star Wars ta gueule à la récré ».
Et c’est donc la saison d’Orc’idée, la grande convention lausannoise, qui rev– ah, on me dit dans l’oreillette qu’en fait non, ce n’est pas d’une part la bonne saison et d’autre part, cette édition 2014 ne se déroule plus à Lausanne, mais à La Tour-de-Peilz, près de Vevey.
S’il est un rendez-vous incontournable de l’agenda rôliste en automne, c’est sans doute OctoGônes, la convention lyonnaise – comme son nom l’indique. Rendez-vous centré autour du jeu – sous de multiples déclinaison, plateau, figurines, rôle et grandeur-nature – mais aussi avec de plus en plus d’acteurs des littératures de l’imaginaire, cette cinquième édition était des plus réussies.
À partir d’un certain temps, il y a des évènements qui tiennent un peu du pèlerinage. Genre, pour votre serviteur, les conventions en terre valaisanne, comme l’édition 2014 de DivinaSion, la convention du club sédunois (note aux incultes: ça veut dire « de Sion »), La Horde du Commun.
Autour du premier avril, emboîtant le pas à une série de délires facebookiens de Romain d’Huissier, j’annonçais que j’allais, cette année, travailler sur un projet qui ne serait pas en rapport avec Tigres Volants. Rires dans l’assistance.
Il y a quelques temps de cela, j’ai été contacté par Coralie David, qui prépare une thèse de littérature comparée sur le jeu de rôle et a, pour ce faire, contacté un wagon d’auteurs prestigieux, comme Anthony « Yno » Combrexelle, Éric Nieudan, Romain d’Huissier, Olivier Caïra, Laurent « BobDarko » Devernay, Tristan Lhomme et une trouzée d’autres, francophones ou non.
Quarante ans, ça fait une paye! Il était donc presque logique qu’un historien s’attache à retracer la genèse des jeux de rôles en général et de son Grand Ancêtre en particulier, j’ai nommé Dungeons & Dragons. Pour le coup, c’est Jon Peterson qui s’y colle, dans un ouvrage intitulé Playing at the World.
La convention Éclipse, à Rennes, est un de ces événements auquel je suis invité depuis de longues années et auquel je n’ai jamais pu aller, souvent pour cause d’agendas conflictuels (c’est souvent le même week-end qu’Orc’idée). Jusqu’à cette année – et encore, j’ai failli devoir y renoncer à cause d’un concert de Naïve, annulé depuis.
Je suis auto-déception. Alors que je me faisais une joie de vous narrer mes épiques aventures lors de la plus épique des conventions de jeux suisses, j’ai nommé Ludesco, je me vois dans l’obligation de rédiger un pathétique poulet à base de morve et de glande, avec à peu près zéro pour-cent de matière rôle.
Bon, ce n’est pas la première fois que je vous en parle, mais le Festival international des jeux de Cannes (FIJ pour les intimes) est en train de devenir un évènement ludique incontournable, marquant en plus l’ouverture de la saison des conventions.
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