C’est moi ou, ces temps-ci, les grands médias ont de moins en moins de choses à dire et prennent de plus en plus de temps et d’espace pour le dire? Ces dernières semaines, deux tragédies ont fait la “une” des médias suisses et français et, dans les deux cas, j’ai été atterré par leur traitement. Des “émissions spéciales” kilométriques avec un contenu proche du zéro absolu!
Certes, ce sont des évènements exceptionnels et je veux bien comprendre qu’on veuille leur donner une place particulière, mais remplir les deux-tiers du temps du téléjournal pour nous ressasser cinq fois les mêmes détails, les mêmes clichés et les témoignages du beau-frère du patron du type qui a vu passer le bus ou qui connaissait vaguement le tueur, ça donne l’impression d’une vacuité terrifiante et, qui plus est, d’un manque profond de respect pour les victimes.