Finn Arild Aasheim est un musicien norvégien de rock progressif dont le moins qu’on puisse dire est qu’il fait une fixation sur Genesis. Attention, pas le Genesis du Top-50: le vrai, le pur, celui qui perçait à peine dans les années 1970! D’ailleurs, c’est simple: le premier morceau de son nouvel album, Testament, s’appelle “Genesis”.
Du coup, voilà un Alias bien embêté. Pas que je voue une haine inextinguible aux premiers albums de ce groupe mythique, mais parce que les musiciens qui calquent à ce point la démarche artistique de leurs glorieux aînés me dérange toujours un tantinet. Il y a des fois où ça donne des trucs géniaux et d’autres où ça frôle le pathétique.
Cet album est un peu entre les deux. Le susnommé “Genesis”, avec plus de seize minutes au compteur (une exception dans un album où la durée moyenne tourne autour des quatre minutes), est plutôt bien foutu et constitue un bel hommage à l’esprit de l’époque, de même que “Water” qui lui fait suite. Je suis par contre beaucoup plus réservé sur des morceaux comme “All Right”, “Carnival” ou “Robin” (principalement parce que je suis imperméable à la musique de Biteulse).