J’avoue que j’avais quelque peu perdu espoir de voir un jour le groupe français Uneven Structure sortir des limbes, mais voici que La Partition arrive en successeur de leur excellent album Februus.
Il y a des groupes dont on n’attend pas forcément des merveilles et qui parviennent à vous surprendre. Ghost Mile, du groupe de metal progressif australien Voyager, fait partie de ces surprises – pas tant par son originalité, mais par sa qualité globale.
En temps normal, un album comme ce Event Horizon, du groupe australien Diamond Construct, aurait eu sa place dans un “restes du samedi” spécial bruitistes. En bref, c’est du brutal et ça hurle. Mais c’est aussi pas mal mélodique par moments et comme je me sens d’humeur chroniqueuse, alors je me lance.
Une des tendances à la mode dans le metal progressif contemporain, c’est le djent: une onomatopée aussi bien qu’un style de jeu de guitare. Dans cette catégorie, le groupe danois VOLA arrive (j’ai failli écrire “voilà VOLA”) avec son album Inmazes pour démontrer qu’on peut être une onomatopée et réussir dans la vie.
Bon, c’est les vacances, donc on mange léger et les restes du samedi sont, par conséquent, un poil brefs aussi: seul deux albums – deux EP, plutôt – à signaler: Jusska, et Oceans of Slumber. Ah, et un truc bizarre aussi, The Kovenant.
Et si l’avenir du rock progressif s’appelait Earthside? Ce projet, originaire de la Nouvelle-Angleterre, vient de sortir son premier album, A Dream in Static avec une palanquée d’artistes invités et, si le résultat est un chouïa inégal, quand il est impressionnant, il ne fait pas semblant!
Polaris est donc le nouvel album de TesseracT, la formation anglaise de métal progressif tendance djent et, si vous avez lu mon précédent billet – et les quelques autres que j’ai consacré au groupe – vous vous doutez que je l’attendais avec impatience et appréhension.
Alors que Polaris, le nouvel album studio du groupe de métal progressif britannique TesseracT, est sorti (je vous en parle bientôt), j’ai enfin pu mettre la main sur Odyssey, leur album live – sorti sous le titre Odyssey/Scala, Scala étant le titre du DVD qui va avec. Il reproduit assez fidèlement l’expérience en concert que j’ai pu avoir et ce n’est pas une bonne nouvelle.
Locrian est un duo originaire de Chicago, un de ces groupes sur lesquels on tombe un peu par hasard (OK, c’est grâce à Angry Metal Guy) et dont la musique – en l’occurence leur sixième album, Infinite Dissolution – qui vous laissent une impression étrange.
Le gris est à la mode, surtout ses nuances, ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle. Ce qui est par contre une bonne nouvelle, c’est l’album The Grey, du groupe de métal progressif Stömb (ou [STÖMB]). Un groupe qui n’est pas originaire de la côte est américaine ou de Scandinavie, mais de Paris.
Le nouvel album de Monuments, intitulé The Amanuensis, est une bonne nouvelle pour ceux qui, comme moi, avaient flashé sur TesseracT: visiblement, la notion de “djent mélodique” n’est pas seulement une facétie d’un seul groupe, puisque cet album s’en rapproche manifestement. Ce n’est pas très étonnant que les deux groupes sont nés d’une même origine, un groupe nommé Fellsilent.
Donc, chronique de l’album Abstruse Imbeciles Nailed on Slavery, de Lost Ubikyst in Apeiron. Première remarque: Wow, ça c’est du titre! C’est mon SEO qui va être content! Deuxième remarque: dans le genre métal progressif, c’est bien bien barré. Trop, peut-être.
Premier des Concerts Que J’Attendais Depuis Des Années de la semaine, la sortie d’hier soir m’emmène en terres connues, à savoir L’Usine de Genève où se déroule le concert de TesseracT, accompagnés par Animals As Leaders et Navene K. Rappel: TesseracT, c’est mon album de l’année 2013 avec Altered State; Animals As Leaders, c’est pas mal non plus dans le genre virtuoses déjantés et Navene K, c’est… ah ben ça, je ne sais pas ce que c’est. Tout arrive.
Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai acheté Genesis, du groupe letton de métal progressif Legacy ID, parce que c’est précisément un groupe letton, mais je mentirais si je niais une arrière-pensée à ce niveau. Disons que la recommandation de Neoprog a aussi beaucoup joué.
Dans notre interminable série “il y a des groupes comme ça en Suisse et on ne m’avait rien dit”, je découvre grâce à Neoprog le groupe lausannois Almøst Human, via leur EP Ø. OK, techniquement, c’est un zéro informatique et pas un O barré scandinave, mais on fait ce qu’on peut avec l’unicode qu’on a.
Le groupe de métal progressif israélien Distorted Harmony m’avait tapé dans l’oreille il y a deux ans avec Utopia, leur premier album, Chain Reaction vient faire plus que confirmer cette impression: on a ici un groupe qui a tout pour se hisser parmi les grands.
Je ne sais pas comment fait Jean-Christophe, de Neoprog, pour dégoter des trucs aussi improbables que ce Ambivalent, signé Jambalaya Window and the Midwest Lover, mais je dois avouer ne pas avoir grand-chose à redire sur ce genre de découverte, surtout que c’est gratuit (truc à ne pas rajouter: “mais ça les vaut!”).
Moments, le nouvel album du groupe américain Stealing Axion, part avec un gros handicap: c’est du métal progressif tendance djent que j’ai écouté après le dernier TesseracT.
Les Anglais de TesseracT étaient sur ma liste des groupes à surveiller de près depuis One, leur impressionnant mais foutraque premier album. Altered State, qui vient de sortir, confirme que, dans le petit monde parfois un peu étriqué du rock et du métal progressif, il est possible de sortir des sentiers battus et produire quelque chose de neuf.