Règle numéro 34: quel que soit le sujet, il en existe une version porno. Aucune exception. C’est une des multiples règles mémétiques à laquelle Liz Kavanaugh, inspectrice de la police écossaise dans les années 2020, est confrontée quotidiennement dans Rule 34, le dernier roman de Charles Stross.
À la suite des événements décrits dans Halting State, auquel Rule 34 fait suite quelques années plus tard, elle se retrouve sur une voie de garage, à la tête d’une brigade en sous-effectif qui est en charge de faire face aux mèmes dangereux et autres pratiques virales qui pourraient déborder dans le monde réel.
Autrefois promis à un brillant avenir, aujourd’hui forcée à regarder des peta-octets de vidéos de chats, de cascades jackassiennes et de perversions sexuelles rendues uniquement possible par la popularisation d’images de synthèse photoréalistes, elle se retrouve impliquée dans une enquête sur une série de “malheureux accidents” fatals à un nombre considérable de spammeurs. Et doit refaire équipe avec l’ex-superflic européen qui avait été partiellement responsable de sa disgrâce passée.