Night of the Prog 2015, premier jour

Night of the Prog 2015 Vendredi
Cet article est le numéro 2 d'une série de 5 intitulée Night of the Prog 2015

Bon, après un périple que je vous relaterai peut-être plus tard – si vous êtes sages – le moment est enfin là: il est 13 h 30 devant les portes du Loreley Freilichtbühne, le festival Night of the Prog, dixième du nom, va commencer. Et votre tonton Alias est là, fidèle au poste, premier rang pile au centre.

Beardfish: +4626-Comfortzone

Beardfish: +4626-Comfortzone

Beardfish est un groupe qui provoque chez moi des réactions bizarres: je me dis “mouaibof, un album qui s’appelle +4626-Comfortzone, pourquoi j’achète ce truc déjà?” et, quand je l’écoute, je me rappelle pourquoi. En clair, si je ne suis pas un grand fan de ce supergroupe suédois de rock progressif tendance rétro, leurs compositions sont suffisamment bien balancées pour susciter chez moi un enthousiasme certain.

Beardfish: The Void

Décidément, c’est la semaine des albums difficiles à chroniquer! Aujourd’hui, ce sont les rétro-progressifs suédois de Beardfish qui débarquent avec The Void, leur nouvel album. Difficile, d’abord parce que c’est du rétro-progressif, un genre qui parfois m’agace et aussi parce que, dans ce cas, ce sont les morceaux les plus “style-genre” qui me plaisent le plus.

The Void est un gros mélange d’influences diverses, onze morceaux plutôt longs (entre six et huit minutes de moyenne, si l’on excepte l’intro narrative, très courte, et les quinze minutes de “Note”) qui repompent joyeusement des sonorités souvent vieilles d’un demi-siècle.

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Beardfish: Mammoth

Ces temps, je me suis retrouvé avec toute une platée de groupes de rock progressif qui avaient pour caractéristique d’avoir été encensé par la critique en leur temps sans pour autant que je vois personnellement l’intérêt du groupe. C’était déjà le cas pour Jolly (et je vous parlerai plus tard de Blackfield) et c’est également valable pour Mammoth, dernier album en date des Suédois de Beardfish.

Beardfish est un groupe à rapprocher de The Tangent, en ce sens que leur trip, c’est visiblement de faire du rock progressif à l’ancienne, avec de grosses inspirations des années 1970, notamment Emerson Lake & Palmer. Je n’avais pas été convaincu par les deux albums Sleeping in Traffic, qui partaient vraiment dans tous les sens, mais là, j’ai l’impression de quelque chose de plus maîtrisé. À moins que ce soit simplement mes goûts qui aient changé ou, encore plus simplement, que cet album me plaise juste parce que.

Toujours est-il que cet album me branche pas mal. Oh, bien sûr, il faut supporter l’idée qu’on écoute ici fondamentalement une musique qui aurait pu être écrite il y a quarante ans, même si elle est produite avec les toutes dernières technologies d’enregistrement et, du coup, ne sonne pas comme une cassette démo trop usée. On a donc une alternance de morceaux courts et longs – notamment les quinze minutes très ELPiennes de “And the Stone Said ‘If I Could Speak'” – où foisonnent les sons claviers vintage (Mellotron, Hammond et autres Moogs) et les saxophones en rut.

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Sky Architect: Excavations of the Minds

Double surprise avec Excavations of the Minds, du groupe de rock progressif hollandais Sky Architect: d’une part, un album qui est du prog tout ce qu’il y a de plus standard (par opposition aux mélanges de genres plus ou moins opposés et/ou assumés) et, d’autre part, un rock progressif qui n’est pas une énième tentative de faire plus vintage que du vintage. Ça me change. Un peu.