Des univers parallèles, des fins du monde, une scientifique russe en fuite et un artefact qui pourrait bien signifier l’anéantissement de tout, tel est le menu de Survival Game, deuxième tome de la trilogie de Gary Gibson, commencée avec Extinction Game.
La scientifique russe, c’est Katya Orlova, elle-même fille d’un grand savant et spécialiste des voyages transdimensionnels, dans ce monde où une Russie tsariste est devenue la puissance dominante.
Or, le tsar se meurt et il s’est mis en tête de trouver une réalité parallèle mythique où se trouverait une sorte de fontaine de jouvence. Et, pour y accéder, il a besoin d’une hypersphère, un artefact d’origine inconnue, mais qui permet d’ouvrir instantanément un passage vers n’importe quelle réalité.
Sauf que Katya a découvert que cette hypersphère avait très probablement un effet secondaire un peu gênant, comme d’attirer des forces destructrices inarrêtables.
OK, là je vous ai un peu spolié le bazar, mais pas tant que ça. Déjà, je ne vous dis pas ce que vient faire l’équipe du roman originel. Allez, si, je vous le dis: eux ont trouvé une hypersphère, mais ils ne savent pas à quoi elle sert.
Survival Game est l’occasion pour Gary Gibson de prendre un point de vue différent. Katya, protagoniste du roman, va découvrir l’équipe des Pathfinders de l’Île de Pâques et s’apercevoir que, si eux ne maîtrisent pas encore la technologie des portails dimensionnels, ils ont découverts d’autres choses.
Au passage, on va découvrir pourquoi les Pathfinders n’ont qu’une liste de mondes détruits. J’ai trouvé ça plutôt bien vu.
Avec le côté espionnage de la trame principale et des éléments politiques qui viennent se greffer par-dessus – disons que la version du gouvernement américain pour qui travaillent les Pathfinders n’est pas très partageuse – ce deuxième tome est plutôt remuant.
Survival Game relance l’intérêt du premier tome, qui était déjà bien sympa. Qui plus est, il gagne, avec Katya, une protagoniste de premier plan. Dans la foulée, j’ai lu le troisième tome et je vous en reparle dans deux jours.
Spoiler: c’est moins bien.
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