Patience, Colorado: ses problèmes de petite ville, son extra-terrestre incognito. Qui n’essaye plus de détruire la Terre, mais qui ne peut plus non plus rentrer chez lui. C’est parti pour une deuxième saison de Resident Alien.

Dans cette nouvelle saison, Harry – l’extra-terrestre, donc, de son nom humain – doit d’abord gérer le fait que son secret est désormais connu de plusieurs habitants, à commencer par Asta. Et Max aussi, mais lui, il ne l’aime pas. Mais aussi par le fait qu’un mystérieux message lui est adressé depuis New York et que ce message semble révéler une nouvelle menace pour la planète.

Bon, la partie SF de cette série, c’est un peu du gros nawak à la sauce pop-culture conspirationniste américaine. Bon, c’est quand même fait avec pas mal de distance. Par exemple, il y a le personnage d’un chasseur d’extra-terrestre et aussi le caméo de Giorgio Tsoukalos, le présentateur de Ancient Aliens (surtout connu dans nos contrées par le mème qui lui est associé).

Dans le rôle-titre, Alan Tudyk est encore une fois impérial. Quelque part, la série repose en grande partie sur ses épaules, ses mimiques et son comportement complètement… alien. Une grande partie du ressort comique de Resident Alien repose sur Harry qui agit comme un extra-terrestre et les gens autour de lui qui font genre « ok, il est un peu bizarre, mais c’est normal, il est new-yorkais ».

Mais Resident Alien, c’est aussi une série avec un gros côté sitcom. La vie des habitants de Patience prend aussi pas mal de place et, si ça peut paraître incongru, on se prend à s’attacher à tous ces gens en apparence normaux, mais qui cachent (mal) une quantité assez impressionnante de névroses et de bizarreries. Et, du coup, ça tape d’autant plus fort quand il leur arrive des trucs pas nets.

C’est d’ailleurs un des points forts de cette deuxième saison: elle développe l’univers de la série vers des directions inattendues, avec notamment la faction gouvernementale, emmenée par le personnage de Linda Hamilton, plus quelques surprises – pas toujours très réalistes, mais comme mentionné, ce n’est pas trop le genre de la maison.

Resident Alien n’est pas une série exceptionnelle, surtout en science-fiction. Mais elle est très distrayante, surtout en jouant sur le clichés de la pop-culture ufologique américaine.

Bonus: la bande-annonce

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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