Cet article est le numéro 5 d'une série de 9 intitulée Paléo 2016

(Comme mentionné précédemment, cette semaine sera consacrée au Paléo 2016, sous la forme d’un liveblog de l’événement. Enfin, autant que faire se peut. Du coup, les réseaux sociaux et les flux RSS ne vont pas être super à jour.)

Question météo, autant hier on pouvait avoir un doute, autant ce vendredi jouait franc jeu dès le départ: nuages et pluie, boue et sciure, temps de chiotte sur Paléo!

Ce n’est pas très grave: mon programme implique des concerts sous chapiteaux – sauf le premier, qui se déroule aux Arches, mais fort heureusement par temps sec.


Le concert en question est celui de GiedRé. C’est de la chanson française, ce qui peut paraître un peu bizarre – genre, deux fois en deux jours, l’hypothèse du remplacement par un clone reptilien se confirme –, sauf si on sait qu’elle m’a été recommandée par Ghislain.

Race que GiedRé, c’est un peu comme si Lio et Dorothée avait fusionné avec un féministe punk pour chanter des ritournelles scato-misanthropes qui parlent de cul et de suicide, du genre “on fait tous caca” ou “meurs grand-mère”. La demoiselle a d’ailleurs un public fervent présent en masse et j’avoue avoir beaucoup ri.


La pluie déboule, il est temps de se rapatrier vers le village celtique, son pub et le Dôme, son chapiteau. Une cervoise plus tard, c’est l’heure du Celtic Social Club. Formation prévue pour un seul concert, elle écume depuis salles et festivals avec une musique qui emprunte au folk celtique au blues et à d’autres genres plus ou moins  connexes.

Le résultat est sympathique, avec de très bons moments – et un public conquis – mais il lui manque un côté un poil original pour m’enthousiasmer complètement.


Le temps pour une autre bière et ce sont les Danceperados of Ireland qui montent sur la scène du Dôme. Dans l’intervalle, la pluie a cessé mais la boue a étendu son domaine, même sous abri. Pas grave. Sous ce jeu de mot douteux se cache une réalité plus sombre, le destin des “gitans” irlandais, des voyageurs qui sillonnaient l’île jusqu’au milieu des années septante et que la modernité a réduit à la misère.

Ces “voyageurs” étaient entre autre des musiciens qui ont massivement contribué au folk celtique et le groupe leur rend hommage avec une alternance de morceaux dansés. L’ensemble est très sympa, avec des moments émouvants, mais ressemble plus à une prestation pour touristes qu’à un groupe authentique.

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Paléo 2016 – Jeudi: Jour calme, risques d’orage Paléo 2016 – Samedi: Relâche

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