J’ai déjà mentionné que j’avais des lacunes assez conséquentes. Notamment en matière de musique. Genre, jusqu’à très récemment, je n’avais jamais écouté un album de Black Sabbath.
Ouais, hein?
Mais j’ai décidé d’y remédier et, du coup, attendez-vous à une multiplication des articles dans la catégorie « Cabinet des Curiosités », à commencer par ce Diary of a Madman, du regretté Ozzy Osbourne.
Je ne vais pas vous faire toute la bio du sieur John Michael Osbourne, dit Ozzy, sinon pour dire que son nom est autant lié à celui de Black Sabbath, dont il a été le premier chanteur, qu’à sa propre carrière solo, ses frasques plus ou moins légendaires ou son émission de télé-réalité.
Diary of a Madman est son deuxième album solo, paru en 1981. Il compte huit titres et dure un peu moins de trois quarts d’heure. La version que j’ai est la Deluxe Edition de 2011, qui contient un deuxième disque avec des titres live (que je n’ai pas écouté).
À vrai dire, celui-ci, je l’avais déjà écouté une ou deux fois. Mais c’était il y a plus de quarante ans, donc on m’excusera si j’en ai un souvenir flou.
À l’écoute, Diary of a Madman correspond assez bien à ce que j’avais en tête, moitié souvenirs foireux, moitié idées préconçues. C’est un heavy-metal qui ressemble encore beaucoup à du hard-rock, voire du classic-rock; vu (enfin, ouï) de 2025, ça sonne quand même très daté et gentillet.
Il y a cependant quelques éléments qui m’ont marqué. D’abord, à l’évidence, la voix d’Ozzy Osbourne, qui est assez loin des standards d’aujourd’hui, mais qui a pas mal de cachet. Sans jeu de mot. Ensuite, il y a une basse très présente dans le mix.
Et puis si l’ensemble est « classique » – encore une fois, par rapport à nos standards de 2025, mais ce sont des albums comme celui-ci qui ont contribué à créer ces standards – j’ai tout de même été surpris par certains compositions, comme « Over the Mountain » et ses éléments psychédéliques, ou le morceau-titre qui flirte carrément avec le prog, avec son côté torturé et même des aspects symphoniques.
Soyons franc: je n’attendais pas spécialement un truc fifou de Diary of a Madman. Comme indiqué en introduction, l’idée est de combler quelques des trous béants de ma culture musicale (qui parfois s’apparente plus à une jachère) et l’œuvre d’Ozzy Osbourne en est un. Et, au final, c’est sympa, avec quelques éléments surprenants.
Bonus: l’audio « officiel » du morceau-titre


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