Sasha vit à Berlin en cette fin de XXIe siècle. C’est un détective privé qui travaille principalement pour la corporation Metropolia, qui donne son titre à cette nouvelle série.

Le monde de Metropolia est le principal point fort de cette série. Il flirte avec le cyberpunk, mais avec une approche nettement moins américaine: il y a certes des implants, un cyberespace, des objets connectés, mais le monde est nettement plus policé. Et passablement déglingué, aussi.

Un élément amusant, c’est que l’énergie est devenu une des ressources majeures de cette ville-monde, au point où les voyages sont hors de prix et la marche à pied est rémunérée par la société. On peut payer en euros, mais aussi en miles (pourquoi en miles et pas en kilomètres? allez savoir).

Pour Sacha, qui cherche à rejoindre sa bien-aimée aux USA, c’est un problème et ses enquêtes lui permettent d’espérer la rejoindre un jour. Celle-ci va l’emmener, à la recherche d’une tueuse, dans un vieil immeuble… où il va trouver un cadavre pas prévu au programme. Et quand je dis « au programme »… mais ne divulguons pas.

Je dois avouer que j’ai été très impressionné par cette histoire. Bon, il y a Fred Duval au scénario, ce qui est souvent un gage de qualité. Le dessin d’Ingo Römling est aussi de très bonne tenue, rappelant parfois l’école italienne dans ses personnages filiformes et ses scènes d’actions bondissantes.

Très franchement, si vous êtes un amateur de BD de science-fiction, je ne peux que vous recommander ce premier tome de Metropolia. Ce n’est certes pas du retourne-cerveau façon Mathieu Bablet, mais c’est solide et truffé d’idées géniales.

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