Hier, je suis tombé sur un article du quotidien britannique The Guardian qui parlait de jeu de rôle : Monsterhearts: ‘A lot of queer youth are made to feel monstrous by people around them’.

L’article (en anglais), parle déjà de jeux de rôle, ce qui n’est pas courant dans un quotidien à grande circulation. En plus, il ne parle pas de D&D, mais de jeux moins courants, comme Fiasco ou Monsterhearts. Qui plus est, il le fait sous l’angle de la recherche d’identité.

L’auteure de Monsterhearts, Avery Alder, est elle-même transgenre et elle explique qu’elle a grandi dans un milieu particulièrement hostile, où elle devait constamment cacher à ses pairs sa véritable identité Du coup, elle a fait un parallèle, dans son jeu, avec des adolescents qui sont en secret des créatures “monstrueuses” – vampires, fantômes, loups-garous, etc – et qui doivent à la fois gérer leur adolescence et leur côté obscur.

Ce qui est assez amusant, c’est que c’est aussi un des aspects de Freaks’ Squeele, même si le jeu va plus mettre l’accent sur l’aspect super-héros et pouvoirs débiles – et puis les personnages sont censés être de jeunes adultes plutôt que des ados, ce qui change pas mal les choses.

Pour avoir lu Monsterhearts, je peux dire que j’ai été bluffé par sa mécanique “propulsée par l’Apocalypse”. Il y a des idées excellentes pour justement mettre en lumière, par des mécaniques adaptées, des histoires façon teenage werewolf, entre Twilight et Buffy, mais avec encore plus de tragédies adolescentes.

J’ai tendance à dire que c’est un des meilleurs jeux auquel je n’ai pas envie de jouer, tant les histoires avec des ados (et des vampires) m’exaspèrent. Sauf si c’est Parker Lewis.

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