Guardians of the Galaxy

S’il y a bien un passage obligé pour le geeks cet été, c’est sans aucun doute ce Guardians of the Galaxy, nouvel opus cinématographique à grand spectacle de l’univers étendu Marvel. Et je vais tout de suite briser le suspens: il est bien. Pas exceptionnellement méga-génial-de-la-triple-mort, mais bien.

L’intrigue est assez plan-plan: on y trouve un grand méchant très méchant qui veut détruire la paix, parce que raisons, un gentil hors-la-loi qui vole le mauvais objet et qui se retrouve obligé de s’associer avec les chasseurs de primes et assassins qui veulent lui mettre la patte dessus, plus un type qui veut se venger.

Assez rapidement, il est clair que l’intérêt principal du film, c’est la dynamique de ce groupe, avec Peter Quill, le Terrien enlevé, puis élevé par une bande de pirates de l’espace, Gamora, l’assassin à la solde du méchant qui veut le trahir, Groot, l’homme-plante qui ne sait dire que “I am Groot” et son comparse, Rocket Rackoon, un raton-laveur évolué qui peut bricoler n’importe quoi pour en faire une arme mortelle, et enfin Drax, la montagne de muscle animé par la vengeance pour la mort de sa famille.

La dynamique de groupe rappelle un peu celle de Avengers, en plus délirant: ce ne sont pas vraiment des héros qui ont l’habitude de changer le monde, mais des personnages bien dans les tons de gris, motivés par l’appât du gain, le désir de survivre, la vengeance et, très, très accessoirement, une conscience. Mention spéciale à Rocket qui, dans l’univers de Tigres Volants, ferait un Rowaan tout à fait dans l’esprit.

Le deuxième intérêt du film, c’est son aspect visuel: c’est de la SF tendance space-opera dans un univers baroque et flamboyant. J’ai lu beaucoup de comparaisons avec Star Wars et c’est vrai qu’il y a un peu de cela, mais un Star Wars pour les années 2010, sans toute sa symbolique lourdingue “Bien contre Mal”. On a donc des jolis vaisseaux spatiaux aux lignes très distinctives, suivant les camps (cristaux ultra-technologiques pour Nova, gros insectes semi-organiques chez les méchants, oiseaux de proie pour les pirates) et des batailles à grand spectacle.

Petite déception pour nous: la séance, qui nous avait été promise en 2D, était finalement en 3D, alors que le film n’a pas été tourné en 3D; du coup, cette technologie n’apporte pas grand-chose de plus qu’un mal au nez (ou à la tête, pour les plus sensibles) et beaucoup de flou.

Guardians of the Galaxy est probablement un des meilleurs films de pure SF qui soit sorti ces derniers temps. C’est aussi un film dans l’univers étendu Marvel et, techniquement, un film de super-héros, mais ça ne se sent pas vraiment: les personnages ont bien les pieds sur terre – même s’ils sont souvent dans l’espace – et on est plus proche d’un esprit à la Firefly. J’en attendais peut-être plus, car le moubourrage anticipé a été très massif, mais il reste très bien.

Pour les trois personnes qui n’ont jamais vu la bande-annonce:

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3 réflexions au sujet de “Guardians of the Galaxy”

  1. C’est fun, c’est coloré, , ça ne se prend pas au sérieux, ça déménage, c’est drôle, c’est plein de références geeks modernes, bref, j’adore !

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    • C’est très pop-corn, clairement. Il lui manque juste un petit quelque chose, un peu de profondeur, pour en faire un film vraiment génial.

      Répondre

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