Borderlands 2, retour sur Pandora

Si je vous reparle aujourd’hui de Borderlands 2 le jeu vidéo SF-postapo-débile, c’est d’une part parce que j’y joue toujours depuis six mois et, d’autre part, parce que j’ai également téléchargé les quatre DLC (pour downloadable content; en d’autres termes, des “suppléments”) qui sont parus depuis et que c’est vraiment de la bonne!

RésumonsBorderlands 2, c’est un jeu de tir à la première personne dans un univers totalement déjanté, une planète dotée 1) d’une faune hostile, 2) d’une population qui oscille, en moyenne, entre psychopathie et psychopathie aggravée, et 3) une corporation très avancée technologiquement qui aimerait bien mettre la main sur la planète, mais qui est quelque peu le cul entre deux chaises depuis que vous lui avez buté son chef charismatique (dans le jeu de base).

Exit le Grand Méchant, donc; les quatre suppléments sont plus des amusettes latérales qu’une continuation de l’histoire principale. On a, dans l’ordre, Mr Torgue’s Campaign of Carnage, qui tourne autour d’une arène tenue par l’inénarrable créateur des armes Torgue, spécialiste des solos de guitares avec la bouche et des grosses explosions. Vous devrez y affronter des motards et des gladiateurs dans une ambiance très Thunderdome, mais en bien plus débile. Sympathique, ce DLC vaut surtout pour ses PNJ décalés.

Captain Scarlett and Her Pirate Booty se déroule dans un océan sans eau, mais avec des pirates. Comme il se doit, le plus gros de l’aventure consiste en une chasse au trésor sur thème marino-pirate, avec l’éponyme Capitaine Scarlett qui vous trahira plus tard (elle l’annonce dès le départ). Excellente ambiance et jeu solide sont au rendez-vous, avec une belle variété de décors.

Sir Hammerlock’s Big Game Hunt est une chasse au monstre organisée par notre cyborg préféré (mi-homme, mi-casse couille). À mon avis, c’est le plus faible du lot; bon, j’admets que je bute sur le gros monstre final, mais, de façon générale, les cartes me paraissent mal conçues, beaucoup trop grandes à naviguer. Cela dit, le Dr Nakajima, grand (enfin, c’est vite dit…) méchant de l’histoire et FBDM de Handsome Jack, vaut le détour.

Enfin, le dernier s’appelle Tiny Tina’s Assault on Dragon Keep et, euh… imaginez la partie de D&D la plus naze à laquelle vous avez joué: celle-là est pire. Et c’est une bonne nouvelle. Quand je dis “partie de D&D” (enfin, de Bunkers & Badasses), il faut comprendre que vous y jouez le protagoniste de la partie en question, pendant que Tiny Tina (le MJ sadique) et les autres joueurs font et défont le décor et les aventures.

Tout y passe: négociations à coups de poings, énigmes foireuses (et qui se négocient aussi à coups de poing), rencontres instakill rembobinées par le MJ, retournements de situation absurdes, PNJ légendaires (qui parlent en faux style médiéval), joueurs qui tapent l’incruste, plus les références en pagaille ainsi qu’une pique contre le snobisme geek, plus plein de parallèles avec l’histoire originelle. C’est de loin mon DLC préféré, qui pousse le côté décalé du jeu jusqu’à 13 (ça faisait longtemps que le 11 était dépassé).

Je n’ai pas encore testé le pack du Psycho, dont on m’a dit le plus grand bien, mais je vous confirme que Borderlands 2 est un grand jeu: spectaculaire, débile et spectaculairement débile. Reste qu’entre le jeu de base et toutes ses extensions, il coûte sans doute un peu cher, mais entre les “Season Pass” et les soldes chez Steam, il devrait y avoir moyen sous peu de se le rafler pour pas cher.

Borderlands 2, c’est con, mais c’est bon; mangez-en!

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1 réflexion au sujet de « Borderlands 2, retour sur Pandora »

  1. Effectivement, on est d’accord 😛 Franchement s’il y a bien un FPS qui me fait envie c’est borderland. J’adore la patte graphique et ils se prennent tellement pas au sérieux que ça devient épique tout seul.

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