Harry Dickson: La Cour d’épouvante

Un riche industriel comparaît en rêve devant une inquiétante cour de justice. À son réveil, personne ne le croit, il va alors chercher l’aide de Harry Dickson.

Deuxième tome de cette nouvelle adaptation en bande dessinée des aventures du « Sherlock Holmes américain », La Cour d’épouvante a l’intérêt d’être plus proche de l’esprit des histoires originales, inventées par Jean Ray.

On a ici des enquêtes policières qui flirtent avec le paranormal, des machinations hautement improbables et, dans l’ombre, un antagoniste au format « génie du mal » – le même que celui du tome précédent, d’ailleurs. Un peu tous les ingrédients de la sauce pulp, en quelque sorte.

Du coup, il ne faut pas trop essayer de s’accrocher à la vraisemblance, mais en même temps, ce n’est pas le propos des histoires de Harry Dickson – déjà à l’origine. Ça peut être un chouïa dérangeant, mais il faut se laisser porter par l’atmosphère.

Je suis peut-être un peu biaisé par le fait que j’ai toujours bien aimé les histoires de Harry Dickson, dans leurs diverses incarnations. Dans le cas présent, Doug Headline et Luana Vergari, au scénario, proposent plusieurs histoires qui forment un tout, découpées en « chapitres » – un peu comme dans les fascicules de l’époque.

Le trait d’Onofrio Catacchio, toujours très inspiré par la « ligne claire », notamment dans l’utilisation des grands aplats de couleur, est très classique, mais aussi assez distinct. Dans tous les cas, je trouve qu’il fonctionne bien avec l’ambiance.

Du coup, je ne peux que confirmer mon impression après le premier tome: cette adaptation de Harry Dickson est plutôt de très bonne qualité. Il faut juste se laisser prendre à l’atmosphère particulière de ces enquêtes hors du commun.

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