Guerres & Dragons, tome 1

Dans un monde qui ressemble au nôtre, il y a des dragons et, quand la guerre gronde, ces dragons s’éveillent. C’est le principe de cette nouvelle série de bande dessinée, intitulée (donc) Guerres & Dragons, et dont le premier tome vient de sortir.

Intitulé « La Bataille d’Angleterre », il met en scène une famille de pilotes confrontée, en 1940, à la menace d’invasion de l’île par l’Allemagne nazie et ses Wunderdrachen. Mais c’est à la jeune fille de la famille qu’un dragon va venir se lier.

Je vous avoue que, quand j’ai vu la couverture de Guerres & Dragons, j’ai été plus que perplexe. À la base, je suis toujours client d’uchronie, surtout quand ça implique la Seconde Guerre mondiale et l’aviation, mais c’est un domaine dans lequel j’ai été souvent déçu. Et l’idée d’injecter dans des dragons dans ce contexte me paraissait être un Mauvais Plan.

Eh ben, en vrai, c’est plutôt cool. On a une histoire plutôt dense, centrée sur Alexandra de Kent, qui va finir par accepter son lien draconique à la suite d’un naufrage et au contact d’un ancien « pilote » de dragons.

Surtout, apparaît en filigrane un contexte nettement plus fouillé que le simple côté « Seconde Guerre mondiale + dragons ». Il y a visiblement eu pas mal de travail autour du contexte, sur l’impact de ces bestioles sur la société et des désavantages qu’un tel lien peut avoir, surtout quand on est une jeune fille de même pas quinze ans.

À la manœuvre, on a Nicolas Jarry au scénario, sur la base d’un concept signé Jean-Luc Istin, et avec l’aide de David Courtois en « script doctor ». Ce trio contribue à créer une histoire prenante et une ambiance sombre, celle d’une Grande-Bretagne assiégée à la fin de l’année 1940.

Le dessin est assuré par le dénommé Vax, qui assure un trait plutôt fouillé, parfois à la limite de la lisibilité, mais qui explose littéralement dans les scènes de bataille épiques. Je pourrais aussi lui reprocher quelques à peu près dans les véhicules, mais ce serait du pinaillage. Les couleurs sont de Vincent Powell.

Pour le coup, je ne me souviens plus à qui je dois une chronique qui m’avait incité à reconsidérer mon premier jugement sur la seule foi de la couverture et du titre, mais ce premier tome de Guerres & Dragons est ma foi fort recommandable.

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