Je sus quelqu’un de très influençable. Ce qui, d’une part, est un peu paradoxal pour quelqu’un qui a un côté influenceur et, d’autre part, me joue parfois des tours. Comme, par exemple, avec Aspiral, le nouvel album d’Epica, que certains avaient décrit comme différent des précédents. Sauf que non. Mais ce n’est pas forcément un mal.
Formée en 2002, Epica est une formation néerlandaise de power-metal symphonique. Elle se caractérise par l’incorporation d’un chant lyrique féminin et d’un contrepoint masculin saturé, borderline death-metal.
Aspiral est le neuvième album studio du groupe. Il compte onze pistes et dure un peu plus d’une heure. Trois des compositions ont une numérotation propre et ce sont les titres les plus longs de l’album, entre sept et huit minutes; les autres ont une longueur plus classique, entre quatre et cinq minutes.
Si quelqu’un vous prétend que, sur cet album, Epica a changé, ne le croyez pas! En tout cas, pour ma part, je ne constate pas vraiment de changement majeur: je trouve le même metal symphonique, très symphonique d’ailleurs, avec des orchestrations épiques.
En bref, sur Aspiral, Epica fait du Epica. Et il le fait bien. L’absence de surprise est compensée par un savoir-faire solide en matière de compositions et d’exécution. Le contrepoint entre le chant lyrique de Simone Simmons, le chant saturé du guitariste Mark Jansen et les chœurs est toujours au centre de la musique du groupe.
J’ai mentionné les trois compositions numérotées VII, VIII et IX – j’ai l’impression qu’Epica nous fait un Saga… – et ce sont à mon avis parmi les plus réussies de l’album, avec le single « Fight to Survive ». Mais ça n’ôte rien à la qualité des autres pistes.
En résumé: moi j’aime bien. Certes, Epica ne se réinvente pas, mais Aspiral a ses qualités propres, qui ne pourront que séduire et réjouir les amateurs de power-metal symphonique.
Bonus: la vidéo de « Fight to Survive »


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