Sur cette chronique, je vais canaliser l’esprit de Feldup: vous vous souvenez quand je vous avais dit que la série Empowered était terminée avec le douzième tome? J’ai menti. Comme le prouve ce Empowered and the Soldier of Love.
OK, ce n’est pas tout à fait vrai – ou tout à fait un mensonge. Certes, je savais que cette histoire existait, mais c’est une sorte de hors-série, une aventure qui se déroule bien avant les événements des derniers épisodes de la série originale.
Dans cette histoire, Empowered se retrouve à devoir gérer un peu toute son équipe de superhéros, suite à une épidémie de coups de foudre. La raison en est une attaque en règle par une magical girl, le Soldier of Love du titre.
Si cette dernière semble avoir été engagée par un mystérieux commanditaire pour transformer tous les supers de la ville en crétins libidineux, il apparaît qu’elle a également son propre agenda. Et un pangolin.
Version courte: c’est rigolo. La magical girl est particulièrement gratinée, avec sa panoplie en version paramilitaire (flingues roses, grenades et autres). Et le petit problème qu’elle est invulnérable à son propre pouvoir, ce qui l’a rendue quelque peu amère.
La particularité de cette histoire, c’est que si Adam Warren est toujours au scénario, les crayons et pinceaux (ou plutôt la palette graphique) est tenue par l’artiste chilienne Karla Diaz, dans un style entre manga et comics qui colle bien au thème. Ah oui, et c’est en couleurs, pour une fois.
Rigolo, donc. Mais aussi un peu anecdotique. Ça n’apporte pas grand-chose au lore de la série, mais une sorte d’interlude délirant, pas trop cul (pour une fois), qui se lit bien (même si c’est quand même très dense, niveau textes et images).
Vous pouvez d’ailleurs lire Empowered and the Soldier of Love en ligne, comme tout le reste de la série, d’ailleurs.
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