Deuxième tome de la série Cyborgs, sorti dans la foulée du premier, Steel se concentre sur le personnage éponyme, connue sous le nom de Samantha MacStone avant l’attentat qui coûta la vie à sa mère et manqua de la tuer elle.

On a donc Europa, une tentaculaire ville sous dôme, survivante d’une guerre nucléaire et d’autres conflits, qui est désormais aux mains d’un autocrate fascisant aux idées eugénistes. Mais, curieusement, il ne semble pas être le principal antagoniste de la série.

En effet, si Samantha se retrouve à l’état de femme-tronc équipée de prothèses surpuissantes, c’est parce que sa mère semble s’être approchée de trop près des secrets d’une corporation. Quels secrets? Il est trop tôt pour le dire.

Un peu comme pour le premier tome, Steel part sur la base d’un univers urbain futuriste, mélangeant des influences telles que les mangas shonen (à la Gunnm), Judge Dredd, cyberpunk et autres. Mais la série pose un certain nombre de concepts qui vont au-delà des stéréotypes.

Et, ici aussi, elles bénéficie d’un univers visuel riche et solide, grâce au trait de Valentina Pinti, sur la base d’un storyboard de Kyko Duarte. Le trait est peut-être un peu plus classique, mais ça reste raccord. L’univers et le scénario sont de Jean-Luc Istin et Dim D.

Alors on ne va pas se mentir, Cyborgs est une série qui a un petit côté « série B », mais elle semble vouloir aller au-delà des clichés – de quelques-uns d’entre eux, en tout cas. Et pour ça, elle mérite pour le moment qu’on s’y intéresse.

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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