Plus ça va, plus je me dis que la récente carrière d’Anathema n’aura connu qu’un seul faux pas et ce n’est pas ce nouvel album, intitulé Distant Satellites, qui viendra me contredire. Cela dit, ce n’est pas non plus l’album de l’année, même s’il reste très plaisant.
En général, j’aime bien le néo-prog. Pourtant, avec le projet chilien Aisles et leur troisième album intitulé 4:45 AM, je suis un peu frustré. Peut-être parce qu’il est un peu trop néo et pas assez prog.
Il y a deux catégories de gens qui liront cette chronique de Homo Erraticus: les prog-heads qui vont tout de suite reconnaître le nom de Ian Anderson et ceux chez qui toute cette histoire va passer au-dessus de la tête. Je précise juste, au cas où, que le monsieur est le chanteur-flûtiste de Jethro Tull, groupe légendaire des Temps Héroïques.
Glass Hammer est un groupe qui parvient à me plonger dans des abîmes de perplexité; leur dernier album, Ode to Echo, en est l’illustration. Bon, j’exagère un peu, mais il faut comprendre que Glass Hammer est un groupe américain qui semble avoir pris comme spécialité de faire du Yes mieux que Yes. Ceux qui me connaissent doivent commencer à comprendre où est le problème, il tient en une expression: rétro-progressif.
Je dois avouer qu’une des raisons principales qui m’incitent à suivre l’actualité de Fromuz, notamment leur nouvel album Sodom and Gomorrah, c’est que c’est un groupe de rock progressif ouzbèke. Les combos exotiques, c’est un peu mon snobisme à moi.
Mick Pointer, premier batteur de Marillion, puis membre fondateur d’Arena, est à l’origine de ce Marillion’s « Script » Revisited, publié sous le nom de Mick Pointer Band. Et j’ai beau retourner le problème dans tous les sens, je ne vois pas quel est l’intérêt de la démarche.
Il y a des groupes qui, l’air de rien, ont su tracer leur chemin, même dans un genre aussi balisé que le rock progressif. Les Norvégiens de Gazpacho sont de ceux-ci et leur dernier album, Demon, en est une preuve supplémentaire.
Perfect Beings (attention: autoplay à la con), ce fut un peu le buzz de ce début de l’année dans la petite communauté du rock progressif. L’album du groupe éponyme (et néanmoins américain) a été chroniqué par un peu tous mes sites préférés et, du coup, je n’ai pas pu passer à côté. Oui, parfois je suis très influençable, mais en même temps, à quoi sert de suivre ce genre d’info, sinon?
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