Si j’étais taquin, je dirais qu’avec Jésus selon Mahomet, Gérard Mordillat et Jérôme Prieur cèdent à la très geek tendance des trilogies en quatre volumes, vu que leur ouvrage s’inscrit dans la droite ligne de leur « trilogie de Jésus » (Jésus contre Jésus, Jésus après Jésus, Jésus sans Jésus).
Je n’ai pas spécialement envie de parler de l’actualité récente – genre, du début de cette semaine – mais au hasard de mes flux, j’ai vu passer un bref document qui mérite d’être partagé: le Breaking News Consumer’s Handbook: Terrorism Edition, que l’on pourrait traduire par « Les Médias pour les Nuls: Spécial Terrorisme ».
En France, le psychodrame de la semaine, c’est la disparition de l’accent circonflexe. Ah non, pardon: ça c’était la semaine passée. Non, cette semaine, c’était plutôt le vote pour inscrire la notion d’état d’urgence dans la Constitution. Ce qui est un chouïa plus grave.
Debt: The First 5000 Years, énorme pavé de l’anthropologue américain David Graeber, est un bouquin que je trimbale avec moi depuis plus de deux ans et que j’ai enfin réussi à terminer. J’en avais récupéré une version PDF (légale), mais qui s’est avérée trop fastidieuse à lire sur écran; j’ai donc fini par l’acheter en livre.
Si je devais mettre en avant une lecture qui, cette semaine, a justifié ce billet, c’est probablement Le deuil de la démocratie représentative, signé Grise Bouille, a.k.a. Gee, dessinateur actif notamment chez Frama*. En résumé: la démocratie participative est morte; c’est dommage, mais c’est comme ça, il est temps d’inventer autre chose.
Thierry Crouzet a publié récemment sur son blog un article très intéressant sur les licences Creative Commons et leur utilisation, intitulé Conditions opératives du Creative Commons.
Ce billet est le seul que je compte écrire suite aux attaques de Paris, le 13 novembre 2015. La mise en place de l’invraisemblable gloubiboulga législatif, dans la précipitation – pour ne pas dire « panique générale » – m’a incité à prendre la plume et écrire pour la première fois à mes représentants.
C’est une tendance que je suis déjà depuis quelques temps: certains de mes contacts ou amis se retirent volontairement, de façon temporaire ou définitive, des réseaux sociaux, le plus souvent face à des attaques violentes ou à une ambiance globalement toxique. Dans le même temps, je lis pas mal d’articles ou de billets d’humeur qui se plaignent que tel ou tel site est de plus en plus un repère de trolls.
La semaine passée, une information m’a fait tiquer: la Chine populaire annonçait vouloir mettre en place un « score citoyen« . Sous ce terme se cache l’idée d’un classement de ses habitants, en utilisant notamment leur activité sur les réseaux sociaux autorisés.
C’est via le blog S.I.Lex de Lionel « Calimaq » Maurel que j’ai découvert le magnifique texte d’Olivier Ertzscheid, paru sur son blog affordance.info et intitulé Chère Anne Frank. Plus qu’un simple texte, c’est une initiative qui met en lumière un des aspects les plus foireux des actuelles lois sur le droit d’auteur.
Un des sujets récurrents de ridicule, sur les réseaux sociaux ou dans la vraie vie, c’est la musique de merde. Pas seulement la musique qu’on n’aime pas: la vraie grosse soupe bien daubesque que l’on nous sert à longueur d’antenne. Mais, derrière les mèmes rigolards, je me pose deux questions: qui écoute ça et, surtout, pourquoi ceux qui se moquent n’écoutent-ils pas autre chose?
Il y a cinq ans, j’avais quelque peu craqué pour une paire de Vibram FiveFingers. Pas les films pornos – je sais qu’avec moi, la précision n’est probablement pas anodine – mais les chaussures de Hobbit minimalistes à orteils apparents et aux couleurs ignobles. À l’usage, cette version s’était avérée sympathique, mais pas forcément pratique.
Au hasard de mes lectures, je suis tombé sur un article du site français Weka, intitulé Le comportement des habitants est inadapté aux écoquartiers. Il pose que le plus gros problème actuel que rencontre les quelques écoquartiers, c’est que les habitants en sont restés à une mentalité « hachélème » qui n’est pas du tout adapté à leurs spécificités.
En ces jours où on nous sert du « terrorisme » à toutes les sauces, il serait bon de rappeler un petit détail, que j’ai récemment trouvé sur le site de la BBC: il n’existe aucune définition consensuelle de ce qu’est le terrorisme ou un terroriste.
Ce jour-là, c’était son anniversaire, du coup il est arrivé un peu en retard au boulot. C’était le 7 janvier 2015 et Luz, dessinateur à Charlie-hebdo, a retrouvé ses collègues, ses amis, blessés ou morts. Et, avec eux, son dessin est parti. D’où ce livre, Catharsis.
En Suisse, on vote souvent. Il y a certes des élections, mais il y a aussi ce que l’on appelle des « votations », des référendums qui déboulent en général par paquets de quatre ou cinq, plus s’il y a aussi des sujets cantonaux en prime. On le sait assez vite quand fleurissent des affiches à caractère politique.
Récemment, je suis tombé sur un lien vers un article du blog de Paizo, éditeur de la gamme de jeu de rôle Pathfinder, qui parlait d’un projet d’utilisation du jeu de rôle pour l’éducation de jeunes en Ouganda: le Projet Butterfly.
En ces temps où la méconnaissance d’Internet et d’un peu tout ce qui concerne le numérique nous vaut un vote aussi dangereux qu’inutile, Jérôme Choain, dit JCFrog, vient de poser une fort belle réponse à intitulée Lettre aux analphabètes sur son blog.
C’est un peu dans le désordre que j’ai suivi le documentaire Juger Pétain, en quatre parties, diffusé sur la chaîne Planète+ il y a peu (ça nous change des brocanteurs et des ventes aux enchères). C’est dommage, mais ça n’ôte rien à l’intérêt de cette émission de Philippe Saada.
J’ai parfois l’impression que la notion de démocratie est un des concepts les plus mal compris de toute l’histoire politique de ces cent dernières années (à la louche). De plus en plus, les gouvernements dits démocratiques se défient de plus en plus de leur base, qui le leur rend bien.
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