Au départ, un attentat terroriste; au final, la fin de l’humanité, ou peu s’en faut; tel est le parcours de Thinking Eternity, roman de Raphaël Granier de Cassagnac. Et oui, la proximité du titre avec Eternity Incorporated n’est pas fortuite, puisqu’il s’agit de la préquelle de son précédent roman.
Alors que le troisième volet sort ces jours au ciné, séance-rattrappage DVD pour Catching Fire, deuxième épisode de The Hunger Games. Si le premier pouvait ressembler à un remake plus ou moins réussi de Battle Royale, l’originalité de la série transparaît plus clairement avec l’ajout d’une grosse dimension politique dans le monde dystopique post-post-apo de Panem.
Dans After the Winter, roman post-apo de Mark Healy, le narrateur Brant erre sur une terre ravagée après le « White Summer », une guerre qui, en quelque mois, a détruit la civilisation humaine et laissé la place à un hiver nucléaire de plusieurs années. Quand je dis « ravagée », ça veut dire que plus rien n’y vit. Y compris Brant, qui est un « synthétique », un androïde.
Et de quatre! Après avoir poutzé en un peu plus d’un mois les deux tomes précédent, j’ai reposé Le YArkhanie, quatrième tome du Cycle d’Alamänder, signé Alexis Flamand. Et maintenant, j’ai l’air fin: le cinquième n’est pas encore paru.
J’ai découvert Les Enfants de l’Ô – premier roman d’une série intitulée « Le Cycle de Za’arkan » – directement auprès de son auteur, Vanessa du Frat, qui participe régulièrement aux Mercredis de la SF de Genève. Naïvement, j’ai pensé qu’il s’agissait donc d’un ouvrage de science-fiction.
Dans ce deuxième tome de Paris Maléfices, intitulé L’Or du millième matin, on retrouve les deux agents du Bureau des affaires publiques, la très euphémistique et très mystérieuse officine chargée d’enquêter sur des phénomènes paranormaux dans la capitale, aux prises avec une entité dangereuse à la recherche d’une expérience alchimique.
Je vous avais prévenu: une fois que je suis lancé, ça fonce! À preuve, voici déjà la chronique du troisième tome du « Cycle d’Alamänder« , Le Xéol, signé Alexis Flamand. Cette fois, l’action sort enfin des confins quelque peu claustrophobiques de Fresnel pour se lancer dans un environnement à peine moins hostile: le champ de blés carnivores.
Un ancien militaire condamné par le pouvoir en place pour servir de bouc émissaire s’échappe de la prison la plus sécurisée de l’espace connu. Il est accompagné d’une terroriste, d’un psychopathe et d’un gamin muet qui contrôle les machines par la pensée. Ensemble, ils volent l’ancien vaisseau de guerre du militaire et commencent une carrière de pirates.
Voilà, je vous ai résumé Sans Retour, le premier tome de Warship Jolly Roger.
Les Damnés de l’Asphalte, nouveau roman de Laurent Whale, c’est un road-movie sur les routes d’une Europe en pleine déliquescence après un effondrement sociétal majeur, avec quatre voyageurs qui partent à la recherche de leurs frères d’armes (voire frères tout court), disparus au-dessus de l’Espagne pendant un vol de reconnaissance.
Avant de commencer ma chronique du Mehnzotain, deuxième tome du « Cycle d’Alamänder » d’Alexis Flamand, je tiens à signaler que je connais personnellement l’éditeur de ces bouquins et que j’ai rencontré leur auteur et discuté quelques temps avec lui. Donc, si la suite de cette note sent un peu trop le copinage, il y a des raisons. Après, c’est mon blog; si vous voulez de l’objectivité, lisez des sites sérieux!
Donc, Le Mehnzotain est très bien.
Vous l’aurez deviné à la pochette évanescente rappelant 65daysofstatic, au mépris des règles communément admises en matière de typographie et à la musique instrumentale planante, mais sans originalité: Maybeshewill est un groupe anglais de post-rock dont le dernier album, Fair Youth, tourne dans ma liste de lecture depuis quelques temps sans que je n’aie vraiment envie de l’en retirer.
J’avais été attiré par plusieurs articles parlant du Guide occulte de Londres, signé Paula Dempsey, comme étant à la fois une aide de jeu précieuse pour tout jeu se déroulant dans les années 1930 avec une touche de « réalisme magique », une fausse autobiographie sur les milieux de l’occultisme londonien de l’époque et un whodunnit censé livrer les clés du meurtre de son auteur (fictif).
Il est assez parlant que le dernier ouvrage du regretté Iain M Banks dans son cycle de la Culture, The Hydrogen Sonata, parle de fin du monde et de vie après la mort. Il est également assez parlant que ce roman soit un des plus décalés de l’auteur.
Lorsque Carl Landry, journaliste au Boston Globe, voit un de ses articles sur le meurtre d’un vétéran refusé par la censure militaire, il flaire le coup fourré et se lance dans une enquête qui pourrait bien le mener jusqu’au président Kennedy, présumé mort dans les cendres de Washington.
Sigrid Kyle est une des dernières survivantes d’un corps d’élite, les Sections, chargés de lutter contre les religions non autorisées dans l’Arche, immense acropole qui surplombe l’Atlantique Nord, une cyclopéenne structure de béton qui abrite des milliards d’êtres humains d’un extérieur devenu un cloaque toxique. Elle est La dernière Walkirie éponyme du roman cyberpunk de Benoît Attinost.
Que retenir de dix jours de périples en Andalousie? Beaucoup de photos et encore plus de vues dites imprenables et qui, du coup, sortent très mal en photo. Soit. Mais aussi une myriade de petits détails, d’impressions et d’anecdotes diverses.
The Fractal Prince, de Hannu Rajaniemi, est la suite de The Quantum Thief, qui met en scène le génie de la cambriole Jean Le Flambeur dans un univers post-Singularité, un système solaire qui ne ressemble à plus rien de connu. Et c’est un peu le problème: si j’ai plutôt bien aimé le précédent, devoir raccrocher les wagons avec celui-ci après plus d’une année s’est avéré ardu.
Dans La Lune n’est pas pour nous, roman de Johan Heliot, il y a des Nazis, des Zeppelin, du dieselpunk, de l’uchronie et des extra-terrestres. Je signe où? En fait, avant de signer, j’aurais peut-être dû faire attention à un léger détail: ce livre est en fait non seulement la suite de La Lune seule le sait, que je n’ai donc pas lu, mais il précède également La Lune vous salue bien. Du coup, j’ai un peu l’air fin en déboulant au milieu d’une trilogie.
J’étais ressorti de la première saison de Defiance, série américaine mélangeant science-fiction, post-apocalypse et jeux de pouvoir, avec une impression plutôt favorable. Cette deuxième saison renforce cette impression – à vrai dire, elle renforce les bons et les mauvais côtés.
La séance de rattrapage DVD du week-end a été consacré à Now You See Me, un film où quatre magiciens de scène se livrent à des vols audacieux sous couvert de leur spectacle. Un film sur l’esbrouffe et, il faut bien le dire, par l’esbrouffe.
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