La question de la criminalité sur Internet a toujours été un sujet sensible et j’ai un peu été surpris de voir Cory Doctorow lui-même recommander, sur BoingBoing, l’ouvrage de Nate Anderson, The Internet Police.
En donnant récemment un coup de main à pas mal de monde avec leur blog, notamment à Psychée, je me suis aperçu d’à quel point l’approche de cet exercice peut être différent d’une personne à une autre et combien le côté technique passe souvent au second plan. Et c’est dommage.
Ça vire à la tendance lourde – une qui ne m’arrange pas, mais bon. Ce mois de mars 2014, mon bilan Flattr affiche encore un léger déficit, avec €13.55 de revenus contre €15 de dépenses.
Février est un mois plutôt court et ça s’en ressent quelque peu au niveau du bilan Flattr: €10.69 de revenu contre €15 de dons. Et fait, comme j’étais en dessous de quarante clics, j’aurais dû descendre le montant mensuel à €10. Mais bon, ce n’est pas très grave.
Il y a quelques semaines, un jugement en appel a condamné Olivier Laurelli, alias Bluetouff, à €3000 d’amende. Son crime: avoir trouvé, au hasard d’une recherche à partir d’un site très connu et qui rime (mal) avec « muggle », une palanquée de documents censément confidentiels.
Ceux qui me connaissent (ou qui me fréquentent sur les réseaux sociaux et ailleurs) savent qu’en matière de jeux de mots pourris, il faut faire très fort pour me surprendre. Le Tumblr Laissez parler les petits papiers… fait très, très fort.
Quinze euros redistribués, quatorze euros (et un centime) reçus – malgré un quasi-record de clics (34) et de donateurs uniques (17) -, cette année 2014 sur Flattr commence à la fois bien et de façon décevante. Bien pour le revenu, mais décevant par rapport aux dons. Je finirai un jour par m’y faire, je suppose.
Si je devais résumer Overclocked, recueil de nouvelles de science-fiction signé Cory Doctorow, je dirais qu’il y a du bon et du moins bon. Comme souvent avec cet auteur, en fait. Disons plus simplement qu’aucune des six nouvelles ne m’a laissé une impression impérissable – à part peut-être « When Sysadmins Ruled The Earth », qui m’a causé un bout d’insomnie, mais seulement parce qu’il y atomise Genève et tue des chats.
C’est quand même marrant, Flattr: quand je flattre beaucoup, je gagne moins, et vice versa. Témoin ce mois de décembre, qui me rapporte €14.55 pour €10 de dons, alors que, quand mes dons montent à €15, les revenus sont plutôt autour de €10-12. L’idéal serait sans doute que je puisse régler les dons sur €12.50, mais ça n’est pas possible. Ou alors que j’écrive mieux.
Tiens, on est le 10 et je viens de m’apercevoir – AAAAAAAAAAAGH! – que je n’ai pas encore rédigé mon bilan mensuel Flattr pour ce mois novembre. Est-ce la pointe de déception à ne pas être, une fois encore, arrivé à un niveau de revenu au moins équivalent à celui des dons (€12.89 contre €15) ou, plus probablement, une grosse crise de flemme?
J’avoue: c’est moi qui ai tué Internet. Oh, bien sûr, pas tout seul et pas volontairement, mais, objectivement, c’est ma responsabilité. La raison de cet aveu est à trouver dans un récent article de Slate, édition française, intitulé Notre Mai-68 numérique est devenu un grille-pain fasciste.
On est reparti pour un tour de yo-yo avec le bilan Flattr de ce mois d’octobre: un léger déficit au final, avec €14.05 de revenus pour €15 de dépenses. Ça reste correct, même si je suis toujours un peu déçu de ne pas arriver à faire des « bénéfices » entre mon écriture et mes dons; il faut dire aussi que la tendance des dons est à la hausse.
Si j’écris cet article, c’est de la faute de Charles Stross – pour être plus précis, de son article Polemic: how readers will discover books in future. En très résumé, il y décrit un avenir apocalyptique dans lequel nos liseuses seraient envahies par des livres-spam sauvages, capables de s’imposer de force dans les bibliothèques numériques.
Quelle meilleure façon d’entamer une quatrième année avec Flattr qu’avec un revenu record de presque vingt euros – €19.72, précisément? Bon, il faut voir aussi que j’ai dû une deuxième fois monter mes dons à €15 (pour 43 clics); si ça se trouve, c’est juste la rentrée qui a incité tout le monde à 1) écrire du contenu de qualité et 2) se montrer généreux. Ou alors c’est une anomalie statistique, c’est à voir.
J’ai vérifié: ma première utilisation de Flattr remonte à août 2010. Trois ans, donc, que j’utilise cette plateforme de micropaiement: dans un premier temps uniquement pour des dons, puis, depuis février 2011, également comme source de revenus.
Le bilan pour ce mois d’août, qui marque ma troisième année d’utilisation de Flattr (je gloserai plus avant sur le sujet dans un prochain billet; il y aura des graphiques), s’est avéré être plutôt dans la moyenne: €12.68 de revenus et des dons redescendus à €10 pour 40 clics, soit €0.25 par clic.
Un dé dans la face est un nouveau site pour joueurs (de rôle et autres) qui se concentre sur l’organisation des parties et d’événements ludiques.
Je sais, c’est mal, mais mon comptable intérieur se réjouit tout de même des chiffres Flattr de juin 2013: €12.63 de revenus pour €10 de dons – encore que j’ai hésité à monter à €15, au vu du nombre de clics (36 en tout, sans compter une demi-douzaine d’autres sur des objets encore non-réclamés).
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