Avec un nom qui évoque plus la version goth d’un clown à la Stephen King, on pourrait s’attendre à un groupe punkoïde. Raté: Black Bonzo donne dans le rock progressif, tendance dinosaurien, revu et corrigé début de 21e siècle.
Avec un tel descriptif, on pourrait également s’attendre à un clone de The Tangent, qui donnerait dans la satire musicale, mais là encore, c’est plus subtil que ça. Clairement influencées par les années 1970, les chansons de Sounds of the Apocalypse sont autant de clin d’œils aux grands groupes de l’époque: un petit coup de Genesis par ci, un coucou à Kansas par là, bonjour Jethro Tull, hello ELP…
L’influence n’est pas tout et Black Bonzo garde un ton et un son original. Cet album est une réussite.


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