Ant-Man and the Wasp

Le premier film Ant-Man avait été une plaisante surprise et c’est l’esprit plutôt positif que nous sommes allés voir sa suite, Ant-Man and the Wasp. On y retrouve Scott Lang, le “héros” du premier film, Hope van Dyne, dans le rôle de la Guêpe, Hank Pym le savant misanthrope et détestable, ainsi que les “trois wombats”, le trio de potes encombrants.

Au début de cette histoire, Scott (interprété par Paul Rudd) est assigné à domicile, avec bracelet électronique et tout le tintouin, après ses frasques en Allemagne dans Captain America: Civil War. Il travaille avec les wombats à sa réinsertion civile et il ne lui reste plus que trois jours à tirer sur sa peine, sous la surveillance pointue du FBI.

Sauf que Hank Pym (Michael Douglas) et Hope van Dyne (Evangeline Lilly) vont venir toquer à sa porte et l’embarquer dans une nouvelle quête: récupérer la mère de Hope, la Guêpe originelle (Michelle Pfeiffer), portée disparue dans l’espace subatomique depuis trente ans.

S’en suit une partie de cache-cache de deux heures entre Scott et le FBI. Et, comme si ça n’était pas assez compliqué comme ça, s’invitent dans l’histoire Ghost, une ancienne agent du SHIELD exposée à l’énergie quantique et qui a besoin de la technologie pour ne pas mourir.

Sans oublier Sonny Burch (Walton Goggins), un mafieux qui a aussi besoin de la technologie pour ne pas mourir, mais principalement parce qu’il l’a promise à des gens très méchants et très peu scrupuleux; ce dernier et son équipe forment un peu le groupe des “anti-wombats”, en ce qu’ils sont associés à l’histoire comme antagonistes, mais pas très doués.

Tout ce petit monde va se lancer dans un chassé-croisé infernal à travers San Francisco et ses environs, avec changements d’échelle multiples, répétés et pas toujours très contrôlés. Et c’est très drôle.

D’une part, dans Ant-Man and the Wasp, on a des enjeux importants (la vie de deux personnes), mais qui n’impliquent pas de Sauver le Monde; d’autre part on a des pouvoirs avec des effets amusants – changements de taille pour Ant-Man et la Guêpe, incorporalité pour Ghost. Du coup, on a une intrigue plutôt légère et bien enlevée.

En plus, on a des personnages intéressants avec des ressorts comiques bien utilisés: le lieutenant du FBI, Jimmy Woo, qui rêve de faire tomber Scott et qui, à force de défoncer sa porte, est presque devenu un intime, le mafieux archétypique et sa horde de gros bras, et Scott lui-même, amoureux de Hope mais souvent surclassé par cette dernière et qui doit en plus gérer un Hank Pym acariâtre.

À noter l’intéressant duo d’antagonistes qui est formé par Bill Foster (Laurence Fishburn), ancien associé de Pym, et Ghost, rôle dans lequel on retrouve Hannah John-Kamen (Dutch de Killjoys, également présente dans Ready Player One).

Alors, oui, on peut dire que Ant-Man and the Wasp est un film mineur dans l’univers cinématique Marvel, mais comme son prédécesseur, il ne se prend pas trop la tête avec des enjeux à majuscules – sauf à la toute fin – et il ne se prend pas trop la tête tout court. Le film pop-corn idéal pour l’été, en somme.

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