Je ne sais pas ce qu’ils ont avec le post-hardcore, mais les Belges semblent décidées à saturer le marché avec des groupes de qualité. Amenra est un des acteurs majeurs de cette scène, que je découvre ici avec leur EP De Toorn.
Fondée en 1999, Amenra est donc une formation belge, qui propose un post-hardcore lent et orageux, alternant des passages atmosphériques, voire éthérés en voix claire et mélancolique, avec des explosions de violence soulignés par des hurlements de damnés.
Histoire de commencer en douceur, j’ai donc pris De Toorn, un EP sorti cette année (le groupe a une discographie pléthorique). S’il ne compte que deux titres, chacun fait plus de douze minutes pour une durée totale de vingt-six minutes.
Vous l’aurez compris, la musique d’Amenra est une affaire de contrastes. Et si vous suivez ces chroniques musicales depuis un moment, vous saurez aussi que c’est un aspect que j’apprécie beaucoup.
Ajoutez cela des pistes où la forme longue est remarquablement travaillée en montées en puissance, plus le morceau-titre avec ses ambiances americana désolées et vous aurez une formule qui ne peut que me parler.
Alors oui, je m’emballe peut-être un peu sur la base d’un seul EP et de deux pistes, certes de près d’une demi-heure, mais quand même. Mais avec ce post-hardcore très proche d’un post-rock atmosphérique, j’ai l’impression qu’Amenra est typiquement le genre de groupe qui peut très vite devenir un de mes favoris du genre.
De Toorn est donc un album court, certes – un EP, clairement – mais qui m’a permis de découvrir Amenra. Et si le reste de la discographie du groupe est à l’image de celui-ci, je ne peux que le recommander aux amateurs de musiques « post » sombres et intenses.
De Toorn est disponible sur Bandcamp.
Bonus: la vidéo du morceau-titre


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