La saison 4 de Agents of SHIELD se terminait par un gros cliffhanger des familles – ainsi qu’une séquence post-générique WTF montrant Coulson dans l’espace (aaace… aaace…) et laissant présager une cinquième saison bien fumée. Ça n’a pas raté.
Surtout quand on comprend que les agents ne se retrouvent pas tant dans l’espace que… dans l’avenir. Et dans les derniers vestiges d’une Terre détruite par un cataclysme, sous la coupe d’extra-terrestres pas spécialement sympathiques.
C’est donc dans une ambiance SF/post-apo que se déroule la première moitié de cette cinquième saison, où on retrouve l’équipe habituelle, à une exceptions près. Je reste un peu mystérieux, parce que c’est pas gentil de spolier les surprises. Surtout qu’il y en a beaucoup.
C’est une saison assez brutale, qui se conclut par la mort de plusieurs personnages-clés. Certes, dans les histoires de superhéros, les décès ne sont pas toujours définitifs – Coulson lui-même en sait quelque chose.
Ces morts sont d’autant plus brutales qu’une des forces de Agents of SHIELD, c’est précisément la galerie des personnages et leur évolution au cours des saisons. On s’y attache facilement et les baffes qu’ils reçoivent font d’autant plus mal au spectateur. Ce qui est une bonne chose, quelque part.
Si elle est globalement de très bon niveau, avec pas mal de morceaux de bravoure et une ambiance tendue tout du long, cette cinquième saison n’est pas sans problèmes. D’abord, j’ai trouvé la deuxième moitié un ton en dessous de la première. Bon, il faut dire que ça commence vraiment très fort, aussi.
Ensuite, on a l’impression que les personnages font un peu n’importe quoi, surtout dans la deuxième partie. Certes, ils ont des raisons pour cela, mais ça n’explique pas tout. Surtout quand les mêmes conneries se répètent.
Surtout, je trouve dommage que la série s’éloigne de plus en plus du reste de l’univers cinématique Marvel. Si elle n’a jamais été très raccord avec les films, la série donnait tout de même des points de repère. Là, on a l’impression que ça se passe loin, très loin.
Après, je peux comprendre que les auteurs n’ont pas envie de gérer tout le bordel d’Infinity War. Cela dit, c’était pour moi une des promesses implicites de la série: voir l’envers du décor. Pendant que les grands héros se frittent les catastrophes cosmiques, les agents doivent faire la poutze derrière.
Malgré tout, j’aime bien Agents of SHIELD. Enfin, je soupçonne que j’aime plus les agents que la série elle-même, mais c’est un détail. Je vous la conseille volontiers, mais soit vous la suivez depuis le début et vous la regarderez sans doute, soit vous ne la connaissez pas et mieux vaut commencer par le début.
Bonus: le trailer de la saison
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Vu ce que tu en dis, je ne regrette pas de m’être arrêté à la saison 2, ça a l’air d’être resté dans la même lignée (et j’avais du mal avec les personnages ^^’). Dommage pour l’éloignement avec l’univers cinématographique, ça me paraissait vraiment sa différence…
Ben c’est sûr que si tu ne croches pas aux personnages, autant arrêter les frais rapidement, parce que plus de la moitié de la série vient de là, à mon avis.