Le double album live 20 ans et des poussières de Noz représente pour moi une première: c’est le premier album que j’achète en téléchargement seul. Je préfère toujours acheter des albums “physiques”, même si ce n’est pas très écolo, mais, dans le cas présent, l’alternative était de le commander sur France, avec des frais de port plus de conséquents (et, de mon expérience passée, des pratiques d’emballage douteuses).
Il faut dire que Noz et moi, c’est une longue histoire d’amour. Longue genre vingt ans, d’ailleurs, depuis un premier album reçu à Satellite au cours de mes années de glandages EPFLiens et une série de rendez-vous ratés, des concerts auxquels je n’ai pas réussi à assister. Le dernier album m’ayant quelque peu déçu, j’avais une petite appréhension sur celui-ci.
Première constatation: on en a pour son argent. Pas moins de trente morceaux couvrant les six albums studio du groupe (plus “Qui a tué Lorie Hamilton ?” paru sur un projet collectif), pour un double album qui sonne presque comme un testament pour ce groupe lyonnais injustement méconnu. Noz y déroule sur plus de deux heures sa musique, un rock énergique, mais classique, rehaussé par la présence d’une violoniste douée et, surtout, ses textes.