Nemo: Barbares

La France a, de tous temps, produit des groupes de rock progressif de haute volée: Ange, bien sûr, mais aussi Arrakeen ou Lazuli, pour ne citer que quelques noms. J’aurais aimé pouvoir dire que Nemo fait partie de ceux-ci, mais, sur la base de leur dernier album, Barbares, j’ai un peu du mal.

En fait, je crois qu’il a fallu un album de rock progressif pour que je comprenne ce qui m’agace dans la chanson française: le chant. Je ne sais pas ce qu’ont la plupart des chanteurs français, mais leur façon de chanter m’horripile. Je soupçonne que le fait que ce soit précisément en français a un effet aggravant.

Dans le cas présent, Barbares serait un album de néo-prog tout à fait décent s’il n’était desservi par une voix que je trouve particulièrement banale et poussive. Une des caractéristiques du néo-prog est une certaine énergie (propre à propulser le groupe dans le top-50 des variétés, disent les mauvaises langues qui pensent que passer du prog à la radio, c’est de la confiture à des cochons), qui est ici en grande partie absente.

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