Burn After Reading

Ça aurait pu être une bonne idée.

Je veux dire, avec une équipe comme Georges Clooney, Brad Pitt et John Malkovitch et un postulat de départ bien branque où le manuscrit des mémoires d’un ex-agent de la CIA tombe entre les mains d’une bande de bras cassés, Burn After Reading, réalisé par les frères Coen, aurait pu être la comédie de l’année. Sauf que non.

La première moitié du film montre les protagonistes englués dans leurs affaires de fesse et leurs petits tracas; c’est du Desperate Housewives, avec plus de “fuck”; je n’aime pas Desperate Housewives. La deuxième moitié du film est plus animée (c’est quand les choses partent en vrille) et, de fait, plus amusante. Ce qui signifie que, de mon point de vue, le film n’est qu’à moitié amusant. En plus, les acteurs cabotinent un max; il paraît que c’est fait pour, mais ils en font des tonnes, surtout Brad Pitt, à un point que c’en est contre-productif.

Au final, ça donne un film qui était nettement plus intéressant sur le papier qu’à l’écran. Peut mieux faire (et avec moins de “fuck”).