J’ai coutume de dire que la convention de La Horde est « la convention en bas de chez moi ». Pour cette édition 2018, même si dans l’intervalle j’ai déménagé un chouïa plus loin, j’ai décidé de faire vivre ce slogan en y allant en vélo. Huit kilomètres, ça réveille! Bon, pour ça, j’ai quand même attendu qu’il s’arrête de pleuvoir; faut pas pousser, non plus.
Alors, à la base, il y a eu le sympathique Come to Mexico, de Totorro, chroniqué en ces pages. De là, j’ai découvert que le groupe passait à Genève ce jeudi dans le cadre du Festival Face Z et, après discussions avec les organisateurs de la soirée, me voici promu photographe officiel. Euh, cool?
J’aurais pensé que Destination Tokyo eut été la dernière convention cosplay de la saison, j’avais tort: il y avait encore Japan Cosplay. À ma décharge, je n’aurais jamais pensé qu’un tel événement puisse se dérouler pendant les Automnales de Genève.
Vous êtes déjà au courant que j’aime l’histoire, principalement l’histoire de Genève. Il se trouve que je suis également un grand fan des plans et des maquettes, trois passions qui se rejoignent dans un projet, Genève 1850, qui s’est ouvert ce mardi.
Ça, c’est fait: nous voici donc officiellement – ou presque – résidents dans une grande maison de la campagne genevoise! Ce qui appelle quelques remarques: d’une part, oui, il existe une campagne genevoise et, d’autre part, c’est pour moi un grand changement. Je dis « pour moi », parce que ma dame, elle, retrouve la maison de son enfance.
Je l’avoue: je ne suis pas un fan inconditionnel de Magma, mais quand on me les annonce en concert à Genève, je n’hésite pas un instant! Parce que, pour reprendre une expression d’Axelle, qui ne parlait pas du tout de ça, « les héros meurent, les Légendes sont éternelles. » Et dans le genre légendes, là c’est du sérieux!
Or donc, ce week-end, j’étais encore en convention, à La Horde. La Horde, c’est la convention du coin de la rue. Bon, pas tout à fait, mais elle est à environ trente minutes de chez moi à pieds, ce qui change pas mal des bleds exotiques accessibles avec douze correspondances et des moyens de transport exotiques.
Ghost et moi, c’est l’histoire d’un coup de foudre: il y a six mois, je ne connaissais pas ce groupe suédois, qui propose une variante de hard-rock typé Californie 1974, mais avec des costumes absurdes et un fond de satanisme d’opérette. Et donc, hier soir, j’assiste à leur passage à l’Usine de Genève.
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