Vibram FiveFingers 2.0

Vibram Five Fingers 2015

Il y a cinq ans, j’avais quelque peu craqué pour une paire de Vibram FiveFingers. Pas les films pornos – je sais qu’avec moi, la précision n’est probablement pas anodine – mais les chaussures de Hobbit minimalistes à orteils apparents et aux couleurs ignobles. À l’usage, cette version s’était avérée sympathique, mais pas forcément pratique.

 

Vibram Five Fingers: les non-chaussures

Aveu préliminaire: je n’aime pas les chaussures. J’en porte parce qu’objectivement, mon environnement quotidien – asphalte, pavés, vélo, sans même parler du climat et des questions sociales – m’y oblige. C’est pourquoi l’existence des Vibram Five Fingers, découverte sur divers blogozines de mes relations, m’avait interpellé quelque part au niveau du vécu de mes papattes.

Après des recherches infructueuses au Canada, j’ai fini par trouver un magasin qui en vend à Genève. Première constatation: ce n’est pas donné. Comptez plus de 160 francs suisses la paire entrée de gamme (“Classic”). Deuxième constatation: c’est assez moche; bon, je n’avais pas trop le choix des couleurs et, du coup, je me retrouve avec un bidule gris, vert fluo et jaune pisseux. On va dire que c’est mode, mais, en plus de l’apparence assez inhabituelle, ce n’est pas très heureux.

Mais bon, si je suivais la mode, ça se saurait; l’important, c’est de savoir si c’est sympa à porter et pour marcher avec. Ou courir, mais c’est pas du tout mon truc.

De façon générale, la réponse est “oui, mais”. De façon générale, je trouve ça plutôt chouette à porter. C’est très léger et la mince couche de caoutchouc qui constitue la semelle remplit parfaitement son office en protégeant ma précieuse anatomie plantaire de l’hostilité des trottoirs de Stuttgart.

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