Pure Reason Revolution: Amor Vincit Omnia

J’ai assez fait mon vieucon™ et couiné sur le manque d’originalité des groupes de rock progressif pour ne pas saluer comme il se doit le nouvel album des grands malades de Pure Reason Revolution, Amor Vincit Omnia.

Avec cependant un avertissement sans frais: cet album devrait venir avec un autocollant “pour public averti” – pas tant pour un éventuel contenu grivois, brutal ou sarkozyste, mais bien parce qu’un mélange de rock progressif, d’électropop et de grosses guitares à la Lenny Kravitz risque de faire des ravages dans l’entendement du progosaure moyen, nourri au Genesis gabrielien ou au Pink Floyd pré-Final Cut.

Avec Amor Vincit Omnia, dont on avait pu avoir quelques aperçus sur le Live at ProgFEST que j’avais précédemment chroniqué, le groupe pousse beaucoup plus loin ses expérimentations musicales, déjà entraperçues dans The Dark Third. L’album alterne des plages très rythmées et rentre-dedans avec des morceaux beaucoup plus électroniques et éthérés.

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Punto Omega: Noche Oscura del Alma

En général, quand je déboule à la Citadelle, le bar métal dont j’avais parlé précédemment (on suit, dans le fond!), j’ai une assez bonne idée de ce que je cherche. Il arrive cependant que j’en ressorte avec des trucs pas du tout prévus au programme, comme ce Noche Oscura del Alma du groupe argentin Punto Omega, qui passait alors dans le bar. Ça m’avait déjà fait le coup, en son temps, avec le Klagenfurt de Crematory (qui est d’ailleurs à peu près dans le même style).

Savoir exactement le genre musical représenté par Punto Omega est une gageure: le grand jeu des étiquettes, qui au mieux a tendance à être flou dans le monde du métal en général, devient carrément vaporeux quand on s’aventure aux frontières de l’indus, du gothique et de l’électro.

Résumons en disant que c’est une couche rythmiques et claviers façon électro ou indus, une couche de bonne grosse gratte de métaleux, une couche de voix grommeleuses à la mode goth (qui chante en espagnol, ce qui surprendrait plus si on y comprenait quelque chose) et une dernière couche de clavier atmosphérique pour faire glacis. Ou ambiance, si on en a marre de la métaphore pâtissière.

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Qntal: Translucida

C’est totalement par hasard que je suis tombé sur Qntal et leur dernier album en date, Translucida. D’une part, parce qu’il passait chez Burn-Out, le magasin qui me fournit ma dope musicale hebdomadaire et, d’autre part, parce que ce n’est pas exactement le genre de musique qu’on peut s’attendre à entendre dans une boutique dont le fond …

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