Progstravaganza I-IX

N’insistez pas: celui-là, je ne vais pas vous le chroniquer en entier! Car Progstravaganza I-IX est un monstre: une compilation de compilations de rock progressif totalisant septante-neuf morceaux et près de dix heures de musique au total!

Mise en ligne par l’agence Prog Sphere Promotions, ce monument (3 GB au format ALAC; je sais, j’ai testé) comprend un mélange de groupes semi-connus et moins connus. J’y ai personnellement retrouvé des noms comme Astra, Birds and Buildings, Deluge Grander ou Fromuz, mais je dois vous avouer qu’il y en a bien la moitié dont je n’avais jamais entendu parler.

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Prog Is Not A Four-Letter Word

En général, je n’aime pas les compilations. Soit j’achète tous les albums d’un groupe, soit je n’en achète pas; il est rare que je tape entre les deux. Dans le cas de Prog Is Not A Four-Letter Word, j’en avais entendu parler comme étant une collection de bizarreries rock-prog, ce qui avait piqué ma curiosité.

Je confirme: c’est du bizarre! Quinze morceaux couvrant une période de trente ans et une bonne partie de la planète pour donner un aperçu aussi éclectique que possible du petit monde du rock progressif. Pas si petit que ça, en fait… On trouve dans cette galette aussi bien du jazz-rock que du space-rock ou du classique revisité et bien d’autres styles, avec en prime un petit arrière-goût ethnologique pas désagréable.

Si le but d’Andy Votel, l’artiste derrière cette compilation, était de montrer la variété du genre en s’appuyant sur les groupes les plus obscurs, ce disque est une réussite. Si l’objectif était de toucher un public plus large que les trois pelés dans mon genre qui se jettent comme des morts de faim sur tout ce qui porte, de près ou de loin, une étiquette “rock progressif”, c’est par contre un peu raté: entre sa pochette gerbatoire et son contenu plutôt élitiste, Prog Is Not a Four-Letter Word est à réserver aux aventuriers de l’extrême, façon Ushuaïa (sans les sponsors).

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