Steven Grant est un paisible employé de la boutique du British Museum, fasciné par l’égyptologie. Mais comme Moon Knight est une série du Marvel Cinematic Universe, vous vous doutez que ça ne va pas durer.

Cela dit, au début, on a un petit peu du mal à voir ce que Steven a d’héroïque: il a des problèmes de somnambulisme, un côté plutôt réservé. C’est quand il se réveille dans un village des Alpes, face à un curieux gourou qui peut tuer des gens par le toucher, que les choses commencent à dérailler. Surtout quand il a un blanc et se réveille entouré par des sbires inconscients.

Le souci, c’est que Steven n’est pas tout seul dans sa tête: il partage son enveloppe avec Marc Spector, un redoutable mercenaire qui, en plus, s’avère être l’avatar du dieu égyptien, Khonshu. Ça a ses avantages, par exemple face aux sbires susmentionnés. Mais pour le paisible magasinier britannique, la cohabitation est compliquée.

Ce d’autant que Marc et Khonshu ne sont pas en très bons termes, mais qu’ils doivent quand même gérer le plan du gourou. Ce dernier est un ancien avatar de Khonshu qui a décidé de ressusciter une autre déesse égyptienne, aux idées nettement plus brutales.

Bon, le but de cette séance rattrapage était… ben, justement, de rattraper une partie de notre retard sur les séries du MCU. De ce point de vue, Moon Knight est une série anecdotique, mais sympathique. J’y ai trouvé ce qui fait l’intérêt de cet univers: de l’aventure, de l’action, de l’humour et des personnages plutôt humains.

Oscar Isaac fait bien le job avec son rôle de personnage aux multiples personnalités et, face à lui, Ethan Hawke campe un protagoniste crédible. May Calamawy a aussi un personnage fort, Layla. La déesse Taweret est également très amusante.

Il y a également un passage complètement surréaliste dans la série, où un hôpital psychiatrique se superpose au monde des morts égyptiens et quelques autres trouvailles du genre.

Ça fait le job. Moon Knight ne révolutionne rien, elle ne semble même pas vraiment rattachée au MCU proprement dit, mais c’est plaisant.

La bande-annonce

Stéphane “Alias” Gallay, graphiste de profession, quinqua rôliste, amateur de rock progressif, geek autoproclamé et résident genevois, donc grande gueule. On vous aura prévenu.

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