Ramda, flic intègre dans une ville corrompue, enquête sur un tueur en série qui torture, mutile, puis tue ses victimes. Elle va devenir l’une des Cyborgs de la série, sous le nom de Tank, mais ce troisième tome va surtout s’intéresser à ce qu’elle a fait avant. Une origin-story, en quelque sorte.
On avait déjà croisé Ramda dans la série: elle était une des Trakeurs, la milice privée du politicien fasciste qui va prendre le pouvoir dans Europa City, la ville tentaculaire – qui rappelle beaucoup les méga-cités de Judge Dredd. Mais ce qu’on apprend ici, c’est qu’elle s’y était engagé sous couverture, pour enquêter sur le psychopathe.
Cette histoire se déroule en grande partie avant le premier tome et, partiellement aussi, avant le deuxième. On va donc assister, souvent en toile de fond, aux événements qui mènent à la prise de pouvoir de Markus Tudor et à l’avènement de sa politique eugéniste brutale.


Si l’univers est toujours de Dim-D et Jean-Luc Istin, c’est de nouveau une équipe différente – et très internationale – qui a travaillé sur cette BD. Jean-Luc Istin signe le scénario, mais c’est Alex Sierra qui est au storyboard, Oleg Okunev au dessin et Jamberi Nanjan aux couleurs.
J’ai toujours quelques problèmes avec l’univers de Cyborgs, qui est truffé de clichés et de références pas toujours très bien digérées, mais j’ai trouvé que ce troisième tome était plutôt intéressant. Déjà parce qu’il est centré autour d’une personne qui n’a, à la base, rien d’exceptionnel, sinon ses compétences personnelles. Et peut-être aussi parce qu’à force de voir passer des événements du point de vue de plusieurs personnes, ça renforce la cohérence interne du contexte.
Du coup, je ne regrette pas de m’être accroché. Certes, ce n’est pas une série qui révolutionne le genre, mais Cyborgs tient plutôt bien la route.


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