Therion: Gothic Kaballah

Cet article a failli être très différent: j’ai hésité à écrire quelque chose d’incendiaire il y a quelques jours de cela, après seulement deux ou trois écoutes de ce nouvel album de Therion, Gothic Kabbalah.

À première écoute — et ce surtout si on a apprécié les anciens albums — on a l’impression d’avoir affaire à du Therion-light. C’est un petit peu comme si on avait du Wagner joué par Richard Clayderman: ça ne colle pas.

Je m’explique: Therion, à la base, c’est du métal symphonique, version grosse choucroute impériale. Ça y va plein pot, ça en fait des tonnes: grosses guitares, section rythmique se mesurant sur l’échelle de Richter, chants façon opéra lyrique… Sauf que là, gros changement: ces messieurs-dames font dans le subtil. Enfin, dans le plus subtil que d’habitude, disons.

Tout ceci pour dire que si, de prime abord, j’ai été déçu par ce nouvel album, mon opinion a quelque peu évolué après plusieurs écoutes. Gothic Kabbalah est un album différent: moins métal, peut-être plus travaillé, plus mélodique. Ce n’est pas le Therion de nos vertes années, reste à savoir si cet essai est juste une digression ou une tendance.

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